Une nouvelle onde de choc secoue le monde politique américain. Une puissante commission du Congrès vient d’assigner à comparaître Bill et Hillary Clinton. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de l’enquête parlementaire sur l’affaire Jeffrey Epstein, ravivant les questions sur ses ramifications.
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- ✈️ L’ancien président Bill Clinton et l’ex-secrétaire d’État Hillary Clinton sont convoqués par une commission du Congrès.
- 🗓️ Ils devront témoigner en octobre sur leurs liens passés avec le financier Jeffrey Epstein.
- ⚖️ Plusieurs anciens ministres de la Justice et ex-chefs du FBI sont aussi assignés.
- 🔍 Cette initiative intervient alors que des doutes persistent autour de la mort d’Epstein et la transparence du dossier.
Les clintons face aux questions du congrès
La commission parlementaire de supervision, à majorité républicaine, a ciblé les Clinton. Le chef de cette commission, James Comer, a annoncé ces assignations mardi. L’ancien président Bill Clinton est attendu le 14 octobre. Son épouse, l’ex-cheffe de la diplomatie Hillary Clinton, comparaîtra le 9 octobre. Ces convocations visent à éclaircir leurs relations avec Jeffrey Epstein, un délinquant sexuel notoire.
La lettre adressée à Bill Clinton est explicite. Elle mentionne des voyages à bord de l’avion privé d’Epstein. Selon la commission, ces déplacements ont eu lieu à quatre reprises. Ils se seraient déroulés entre 2002 et 2003. L’engagement des Clinton à se conformer à ces assignations reste incertain pour l’instant.
«De votre propre aveu, vous avez voyagé à bord de l’avion privé de Jeffrey Epstein à quatre reprises en 2002 et 2003», a précisé James Comer dans sa lettre à Bill Clinton.
Une enquête aux multiples facettes
L’enquête parlementaire ne se limite pas aux seuls Clinton. Six anciens ministres de la Justice ont également été assignés. Deux anciens chefs du FBI, la police fédérale, sont aussi concernés. Leurs auditions sont prévues de la mi-août à la mi-octobre. L’objectif est de faire la lumière sur le déroulé de l’enquête judiciaire contre le financier.
Cette initiative intervient alors que des accusations de manque de transparence pèsent sur l’administration précédente. Des théories du complot persistent autour de la mort d’Epstein. Il a été retrouvé pendu dans sa cellule à New York. C’était le 10 août 2019, avant son procès pour crimes sexuels. Beaucoup craignent que son décès ait servi à étouffer un scandale impliquant des personnalités de premier plan.
L’ombre de l’affaire epstein sur la sphère politique
L’affaire Epstein continue de générer des remous politiques. Donald Trump a promis des révélations fracassantes pendant sa campagne. Pourtant, son gouvernement n’a pas publié de documents supplémentaires. Il a déclaré n’avoir découvert aucun élément nouveau. Cette position a provoqué un certain mécontentement, même parmi ses fidèles partisans.
Les manœuvres de la maison-blanche
La Maison-Blanche a depuis tenté de calmer la polémique. Todd Blanche, ancien avocat personnel de Trump, a joué un rôle clé. Fin juillet, il s’est rendu dans une prison de Floride. Il y a interrogé Ghislaine Maxwell, l’ex-compagne et complice d’Epstein. L’interrogatoire a duré une journée et demie. Maxwell a ensuite été transférée dans une prison moins stricte au Texas. Cette décision a été critiquée par les démocrates. Ils ont accusé l’administration d’accorder des faveurs.
Les démocrates ont accusé l’administration Trump d’accorder des faveurs à celle qui a été condamnée pour exploitation sexuelle.
Les relations complexes de trump avec epstein
Donald Trump lui-même était une figure de la jet-set new-yorkaise. Il a côtoyé Epstein dans les années 1990 et 2000. Il a récemment relancé le débat sur leur relation. Il a fourni une nouvelle version de leur rupture. Selon lui, le litige portait sur des employées. Jeffrey Epstein aurait «prises» des employées de son club Mar-a-Lago en Floride. Cette affirmation a été faite à bord d’Air Force One.
Auparavant, la Maison-Blanche maintenait une autre version. Trump aurait chassé Epstein de son club il y a une vingtaine d’années. Cela aurait été après qu’Epstein se soit «comporté comme un tordu». Les médias américains ont, pour leur part, évoqué une rivalité immobilière en Floride comme motif de rupture. Ces différentes narrations soulignent la complexité et l’opacité persistantes de l’affaire Epstein.
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