Près de vingt-quatre ans après les attentats dévastateurs du 11 septembre, les autorités de New York annoncent une avancée significative. Trois nouvelles victimes des tragédies du World Trade Center ont été officiellement identifiées. Ces découvertes récentes soulignent l’engagement continu à rendre leur nom aux disparus. C’est un pas important pour leurs familles.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- ➕ Trois nouvelles victimes des attentats du 11 septembre ont été identifiées à New York, près de 24 ans après les événements.
- 🔍 Les identités révélées sont celles de Barbara Keating et Ryan Fitzgerald ; une troisième victime est demeurée anonyme à la demande de sa famille.
- 🔬 Les progrès en technologie ADN et une automatisation sophistiquée ont permis ces identifications posthumes.
- 🎗️ L’engagement des autorités, notamment du bureau du médecin légiste en chef, demeure inébranlable pour identifier toutes les victimes.
Les nouvelles identifications et leur contexte
La confirmation est venue du bureau du médecin légiste en chef de New York, le Dr Jason Graham. Le maire de New York, Eric Adams, a également participé à l’annonce jeudi dernier. Les identités de Barbara Keating et de Ryan Fitzgerald ont été rendues publiques. La troisième personne identifiée est une femme, mais son nom reste confidentiel. Sa famille a souhaité préserver son intimité. Ces nouvelles identifications portent à 2976 le nombre de victimes reconnues. Les données proviennent du Federal Bureau of Investigation (FBI). Leurs noms sont déjà gravés sur le mémorial du World Trade Center, dans le sud de Manhattan.
Près de 25 ans après la catastrophe du World Trade Center, notre engagement à identifier les personnes disparues et les rendre à leurs familles reste plus fort que jamais.
Les histoires derrière les noms
Chaque nouvelle identification ramène à la surface une histoire individuelle, un destin brisé. Ces personnes faisaient partie des milliers d’individus qui ont perdu la vie ce jour tragique. Leurs récits illustrent la dimension humaine et personnelle de cette tragédie collective.
Barbara Keating, une vie écourtée
Barbara Keating était âgée de 72 ans au moment des attaques. Originaire de Palm Springs, en Californie, elle travaillait au sein d’une église. Madame Keating se trouvait à bord du premier avion, le vol 11, qui a frappé la tour nord du World Trade Center. Selon une amie, citée par The Guardian, elle n’était pas censée prendre ce vol. Elle avait quitté son domicile deux jours plus tôt. Sa fille avait besoin d’elle après un accident de voiture à Los Angeles. Ses proches ont joué un rôle crucial dans son identification. Son frère et sa sœur ont fourni leurs spécimens d’ADN il y a trois ans.
Ryan Fitzgerald, un jeune professionnel
De son côté, Ryan Fitzgerald avait seulement 26 ans. Il vivait à Floral Park, dans l’État de New York. Monsieur Fitzgerald œuvrait dans le secteur des devises étrangères. Il se trouvait au 94e étage de la tour sud du World Trade Center. Le deuxième avion a percuté ce bâtiment fatalement. Son identification ajoute un nom à la longue liste des jeunes vies fauchées par la violence.
L’identité protégée d’une troisième victime
La troisième victime identifiée est une femme. Cependant, son identité n’a pas été révélée publiquement. Cette décision respecte la demande expresse de sa famille. Cela rappelle la nécessité de protéger la vie privée des proches dans ces moments douloureux. Cette identification est tout aussi significative pour sa famille, offrant enfin une certitude après des décennies d’attente.
Une avancée scientifique cruciale
Comment les scientifiques ont-ils pu identifier ces victimes après tant d’années? Le Dr Graham a souligné les avancées spectaculaires en technologie liée à l’ADN. Ces progrès ont été déterminants. Une automatisation sophistiquée a grandement facilité le travail. Elle permet aux scientifiques d’extraire plus facilement des échantillons. Ces échantillons proviennent de fragments d’os, même très anciens. Cette méthode est essentielle pour les cas complexes du 11 septembre.
Les efforts inlassables du bureau du médecin légiste, soutenus par des innovations technologiques, permettent de rendre un nom à chaque fragment retrouvé, offrant ainsi une forme de réconfort aux familles après des décennies d’attente.
