Des conditions météorologiques chaudes et sèches persistent dans le Canada atlantique, augmentant considérablement le risque d’incendies de forêt. Cette situation critique a conduit les provinces à imposer des interdictions de brûlage et à renforcer les sanctions contre les contrevenants pour protéger leurs vastes territoires forestiers.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- 🔥 La sécheresse dans le Canada atlantique élève le risque d’incendies de forêt.
- 🚨 Terre-Neuve-et-Labrador a triplé les amendes pour violation des interdictions, atteignant 150 000 $ et jusqu’à un an de prison.
- 🌳 Le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse ont imposé des restrictions strictes sur l’accès aux forêts et l’activité.
- 🏞️ L’Île-du-Prince-Édouard a révoqué des permis de brûlage, et les parcs nationaux imposent des amendes élevées.
Conditions météorologiques extrêmes et risques d’incendie
La région du Canada atlantique est actuellement confrontée à des conditions de sécheresse marquées. Environnement Canada a d’ailleurs souligné que cette situation perdurera. Les risques d’incendies de forêt sont accrus, menaçant la sécurité des populations et des écosystèmes. Plusieurs foyers importants sont déjà actifs, nécessitant une mobilisation rapide des ressources.
Face à l’urgence, les Forces armées canadiennes et la Garde côtière ont été déployées. Leur mission est de prêter main-forte aux équipes locales pour maîtriser les feux. Cette coordination interprovinciale et fédérale est essentielle pour faire face à la crise.
Terre-Neuve-et-Labrador : des sanctions multipliées
Terre-Neuve-et-Labrador est particulièrement touchée, avec trois incendies majeurs en cours. Le gouvernement provincial a réagi en renforçant drastiquement les pénalités. Les amendes pour violation de l’interdiction provinciale sont passées de 50 000 $ à 150 000 $. Une peine d’emprisonnement allant jusqu’à un an est aussi possible.
Auparavant, une première infraction entraînait une amende de 75 $. Désormais, elle coûte 50 000 $. Le défaut de paiement peut aussi mener à six mois de prison. Le premier ministre John Hogan a insisté sur la gravité de la situation.
« Il est très clair que les pénalités pour violation des règlements devaient être plus élevées. Chacun doit prendre cela très au sérieux », a déclaré le premier ministre John Hogan à CBC News.
Nouveau-Brunswick et île-du-Prince-Édouard : mesures préventives
Deux autres provinces atlantiques ont également mis en place des mesures. Les gouvernements agissent pour limiter les risques liés à la sécheresse actuelle. Ces initiatives visent à protéger les forêts et les communautés locales.
Le Nouveau-Brunswick restreint l’activité forestière
Au Nouveau-Brunswick, une interdiction de brûlage est également en vigueur. Les conditions sèches ont poussé le gouvernement provincial à limiter l’activité forestière. Cette restriction est maintenue jusqu’au 12 août au moins. Ces mesures préventives sont cruciales pour éviter de nouveaux départs de feu.
L’île-du-Prince-Édouard suspend les permis de brûlage
L’Île-du-Prince-Édouard est la dernière province à imposer des restrictions. Les feux pour cuisiner ou se chauffer restent autorisés. Cependant, tous les permis de brûlage ont été révoqués pour une durée indéterminée. Parcs Canada applique des amendes allant jusqu’à 25 000 $. Ces sanctions concernent les infractions dans les parcs nationaux, comme à Cavendish et Stanhope.
Les feux de camp sont permis uniquement dans les foyers désignés par Parcs Canada. Tout feu est interdit sur les plages ou les surfaces rocheuses. Ces mesures visent à protéger les zones naturelles très prisées.
Nouvelle-Écosse : les restrictions les plus strictes
La Nouvelle-Écosse a adopté les mesures les plus rigoureuses de la région. L’interdiction est catégorique dans les forêts provinciales. La randonnée, le camping, la pêche et l’utilisation de véhicules sont proscrits. Les sentiers forestiers sont aussi hors limites. Le camping n’est autorisé que dans les terrains de camping désignés.
Le chef des pompiers de North Sydney, sur l’île du Cap-Breton, est consterné. Des contrevenants affirment ignorer l’interdiction totale. Il a toutefois rappelé que cette interdiction n’est pas permanente.
Le chef des pompiers de North Sydney, sur l’île du Cap-Breton en Nouvelle-Écosse, a exprimé son incrédulité face aux contrevenants qui prétendent ne pas être au courant de l’interdiction de brûlage, malgré les conditions de sécheresse dans la forêt.
Ces interdictions pourraient durer jusqu’à l’automne. La province considère la période du 15 mars au 15 octobre comme à risque élevé. L’accès aux plages et parcs est autorisé, mais pas aux systèmes de sentiers. Les propriétaires peuvent utiliser leurs terrains boisés, mais ne peuvent accueillir d’autres personnes. La province a dû clarifier certaines de ces mesures complexes.
