Phillip Danault, centre des Kings de Los Angeles, exprime une frustration grandissante. Les éliminations répétées face aux Oilers d’Edmonton en séries éliminatoires pèsent lourd. Il cherche à comprendre ce qui manque à son équipe pour enfin vaincre ce redoutable adversaire. C’est un mystère qu’il est déterminé à percer.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- 🏆 Les Kings de Los Angeles ont été éliminés des séries par les Oilers d’Edmonton pour la quatrième année consécutive.
- 🤔 Le centre Phillip Danault se questionne sur les lacunes persistantes de son équipe face à cette puissante formation.
- 🔧 Les Kings ont opéré d’importants changements de personnel pour tenter de solidifier leur effectif.
- 💭 Danault anticipe de retrouver les Oilers en séries, avec l’espoir d’un dénouement différent cette fois-ci.
La répétition d’un scénario amer
Pour Phillip Danault, les saisons se suivent et se ressemblent avec une issue décevante. Ses Kings de Los Angeles ont encore une fois été sortis des séries par les Oilers d’Edmonton. Cette élimination est la quatrième de suite pour la formation californienne. Ce dénouement, répété depuis l’arrivée de Danault en 2020-2021, le pique sérieusement.
Le vétéran de 32 ans s’est confié après cette fin de parcours difficile. Il était présent au Centre Vidéotron pour le Pro Am Sun Life. Danault avoue que cette persistance des résultats le pousse à se poser des questions. Son équipe a pourtant essayé de modifier des aspects cruciaux de son jeu. Le désavantage numérique et l’avantage numérique ont été ajustés.
Analyser la domination des oilers
Danault reconnaît la force incomparable de l’adversaire edmontonien. Il souligne la présence de deux des meilleurs joueurs du monde. Connor McDavid et Leon Draisaitl sont une menace constante sur la glace. Ces athlètes exceptionnels permettent aux Oilers de dominer les matchs. Ils exploitent chaque erreur et chaque petit détail.
La vigilance doit être constante face à une telle équipe. Il ne faut pas « dormir une seconde » contre eux, selon Danault. Les Oilers sont passés maîtres dans l’art de prendre l’avantage. Cette capacité à exploiter les faiblesses est une marque des grandes équipes. C’est ce qui rend Edmonton si difficile à vaincre en séries.
« C’est sûr que [Connor] McDavid et [Leon] Draisaitl, ce sont les meilleurs joueurs au monde. Les bonnes équipes comme les Oilers vont prendre avantage des petits détails. Tu ne peux pas dormir une seconde et il faut que tu sois aux aguets tout le temps. »
Les kings repensent leur approche
Les Kings de Los Angeles n’ont pas tardé à réagir à cette série d’échecs. Plusieurs changements significatifs ont été apportés à l’effectif durant l’entre-saison. L’équipe a ciblé des joueurs capables d’apporter du poids. Ces acquisitions visent à renforcer le groupe. Elles devraient aussi ajouter de l’expérience au noyau existant.
Des ajouts d’expérience pour la défense et l’attaque
Les Kings ont fait l’acquisition de l’ancien du Canadien, Joel Armia. Ce dernier était moins en vue à Montréal, mais Danault l’apprécie beaucoup. Armia avait été une « pièce maîtresse » lors du parcours en finale de la Coupe Stanley. Il est un grand droitier talentueux, capable d’apporter beaucoup s’il trouve sa constance. L’arrivée de Corey Perry, vétéran de 40 ans, ajoute aussi un poids considérable. Perry est un joueur « exceptionnel » selon Danault, ayant gagné la Coupe Stanley et l’or olympique. Il a su adapter son jeu à la ligue actuelle, plus rapide.
En défense, les départs de Vladislav Gavrikov et Jordan Spence ont été compensés. Les Kings ont accueilli Brian Dumoulin et Cody Ceci. Ces ajouts visent à solidifier l’arrière-garde. Danault estime que « de bons gestes » ont été posés par l’organisation. L’équipe possédait déjà un bon noyau de vétérans. Le directeur général, Ken Holland, a jugé bon d’ajouter des joueurs clés. Le fait d’acquérir des droitiers est également un avantage recherché.
Un obstacle familier pour l’avenir
Malgré les changements, Danault reste convaincu que les Oilers seront encore sur leur chemin. Il s’attend à les affronter en séries encore une fois. La répétition de ce duel est difficile. Cependant, il faut les affronter de toute façon. Les 82 matchs de saison régulière finissent souvent par dicter les confrontations. Danault l’avait même prédit la saison dernière.
« Tu as 82 matchs et tu sais contre qui tu vas jouer [en séries] en partant ! L’année passée, on avait joué 20 matchs et j’ai dit : « on va jouer contre Edmonton en partant les séries ». »
Il souhaite ardemment un résultat différent cette fois. Les deux équipes ont des « fenêtres ouvertes » simultanément. Cela signifie que les Kings et les Oilers sont des prétendants. Le mystère des Oilers doit être percé pour Los Angeles. Le défi demeure immense, mais la détermination est bien présente.
