Une récente décision judiciaire au Québec soulève des questions fondamentales. Une juge a réduit la peine d’un homme condamné pour trafic de drogue, invoquant son origine ethnique. Cette approche inédite au Québec, basée sur des outils d’évaluation, modifie la perception de l’équité dans les sentences.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- ⚖️ Une juge de Longueuil a réduit une peine, se basant sur la couleur de peau du condamné.
- 📝 L’outil EIOEC (Évaluation de l’impact de l’origine ethnique ou culturelle) a été utilisé pour la première fois au Québec.
- 🌍 Ce traitement préférentiel s’appuie sur la théorie du racisme systémique et du traumatisme intergénérationnel.
- ❓ Cette décision suscite un débat sur l’égalité devant la loi et la confiance envers le système judiciaire.
L’impact de l’origine ethnique sur la sentence
Une décision judiciaire récente à Longueuil bouleverse les pratiques établies. Une juge a en effet accordé une peine réduite à un homme coupable de trafic de stupéfiants. La raison invoquée est son origine ethnique, étant donné qu’il est noir. Il purgera ainsi une année de moins en prison. Cette situation pose la question du rôle de l’identité raciale dans l’application de la justice criminelle.
Cette approche découle de l’utilisation de la grille d’analyse EIOEC, ou Évaluation de l’impact de l’origine ethnique ou culturelle. Bien que courante dans le Canada anglophone, c’était sa première application au Québec. Dorénavant, la couleur de peau d’un individu pourrait moduler la sévérité de sa sentence. Les personnes blanches recevraient la pleine peine, tandis que les personnes racisées bénéficieraient de circonstances atténuantes.
Les fondements idéologiques de cette approche
Cette évolution est perçue comme une manifestation de la théorie du racisme systémique. Elle soutient que la société est intrinsèquement biaisée, favorisant les Blancs. La surreprésentation carcérale de certains groupes ne serait pas due à leurs actes. Elle proviendrait plutôt d’une société inéquitable.
Un ouvrage récent, Erreur de diagnostic, le racisme systémique et le Québec, par Yannick Lacroix, publié chez Liber en mars, déconstruit cette idée. L’auteur critique cette rhétorique qu’il juge victimaire et déresponsabilisante. Pour certains, elle transformerait l’individu en un simple échantillon ethnique, prédéterminé par des facteurs externes.
« Cette rhétorique victimaire relève de la rhétorique déresponsabilisante. Elle transforme l’individu en échantillon ethnique surdéterminé. »
Des justifications surprenantes avancées
Les justifications précises de la réduction de peine sont particulièrement frappantes. Il a été avancé que l’homme, élevé sans père à Côte-des-Neiges, un quartier souvent sujet au profilage racial, aurait été davantage prédisposé au crime. Ces facteurs socio-économiques et environnementaux seraient des circonstances atténuantes.
De plus, la juge a même considéré un potentiel syndrome post-traumatique. Ce dernier serait lié au traumatisme intergénérationnel de l’esclavage en Nouvelle-Écosse. Ceci, malgré la vie majoritairement québécoise du condamné. Ses visites familiales régulières dans cette province auraient établi ce lien. Ces arguments soulèvent de vives questions sur la validité scientifique de telles considérations en droit.
« Comment prendre en considération sérieusement un tel ramassis de sottises infantilisantes ? La question de la rigueur intellectuelle est posée. »
Les répercussions sur la confiance publique
Cette décision révèle une tendance préoccupante. Elle montre une influence croissante d’une idéologie de gauche radicale sur les institutions. Cette idéologie pourrait saper les bases de la société québécoise. L’État lui-même semble intégrer ces nouvelles approches.
L’application de ce qui est qualifié de multiculturalisme radical et de racialisme régressif est critiquée. Ces approches risquent d’éroder la confiance des citoyens envers le système de justice. L’égalité de traitement devant la loi, un pilier fondamental, semble remise en question. La perception d’une justice à deux vitesses est préoccupante.
