Un climat d’incertitude et de confusion persistait dimanche à l’aéroport de Montréal. De nombreux passagers d’Air Canada attendaient, anxieux, de savoir si leur vol serait maintenu. Cette situation imprévue a semé le chaos dans les plans de voyage, laissant plusieurs voyageurs dans l’expectative.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- ✈️ De nombreux vols Air Canada ont été annulés ou retardés dimanche, plongeant les passagers dans l’incertitude.
- 💸 Les voyageurs confrontés à des annulations peinaient à trouver des alternatives abordables auprès d’autres transporteurs.
- 💔 Des projets importants, comme des départs pour études ou des retrouvailles familiales, ont été directement impactés.
- 📣 Malgré la situation, les agents de bord d’Air Canada manifestaient toujours, soulignant la persistance du conflit.
L’odyssée des voyageurs incertains
Dès les premières heures de la journée, l’aéroport affichait une affluence inhabituelle, avec des dizaines de personnes espérant des nouvelles de leur vol. L’ambiance était empreinte de stress et de résignation pour beaucoup. Certains, comme Kirsten Desamito, étaient présents depuis 8h du matin, bien que son vol ne fût prévu qu’à 18h. Elle voulait anticiper tout changement.
Les annonces de dernière minute et les annulations en milieu d’après-midi ont brisé de nombreux espoirs. De nombreux passagers ont dû quitter l’aéroport bredouilles, leurs plans de voyage complètement chamboulés par ce conflit qui s’éternise. La compagnie a fini par conseiller de ne pas se présenter à l’aéroport vers 14h.
Des rêves de départ mis à l’épreuve
Le conflit a directement affecté des parcours de vie importants pour plusieurs passagers. Des voyages essentiels ont été mis en péril, créant de fortes émotions et de l’incertitude quant à leur avenir proche.
Un étudiant bloqué à l’aube de son départ en Australie
Mathieu Nader, un jeune homme de 21 ans, se préparait à s’envoler pour Sydney. Ce sportif universitaire avait obtenu une bourse d’études en Australie. Son vol était annoncé dans moins de deux heures, ses bagages déjà enregistrés, mais l’incertitude régnait. C’était la première fois qu’il vivait une telle situation.
« Mon vol est dans moins de deux heures, mes bagages sont enregistrés, tout semble indiquer que je pars… mais on ne sait plus vraiment. C’est la première fois qu’une situation comme celle-là m’arrive », a confié Mathieu Nader, visiblement inquiet.
Il ne savait pas s’il reverrait ses parents dans quelques minutes ou dans plusieurs mois. Heureusement, le site de l’aéroport de Montréal a finalement indiqué que son vol avait quitté à l’avance dimanche, un dénouement positif pour lui.
L’attente déchirante d’une réunion familiale
Kirsten Desamito espérait rejoindre son conjoint dans l’Ouest canadien. Elle devait passer une semaine à Vancouver. La jeune femme avait vérifié les disponibilités auprès d’autres transporteurs, mais les prix étaient prohibitifs. Elle était très angoissée par la situation.
« Je suis vraiment stressée. Toute la semaine, j’y pensais. C’est le seul moment que j’ai pour aller le voir, donc j’espère que ça va fonctionner », a-t-elle expliqué, le visage tiré par l’inquiétude.
Malgré son attente prolongée, Kirsten Desamito a finalement dû rentrer chez elle. Son vol de 18h a été annulé, mettant un terme à ses espoirs de retrouvailles immédiates.
Vacances écourtées et plans bouleversés
Même les voyages de loisirs n’ont pas été épargnés par les conséquences du conflit. Des séjours planifiés depuis longtemps ont été réduits ou annulés, causant déception et tracas financiers aux voyageurs.
Un court séjour de cinq jours à Miami a été réduit d’au moins une journée pour Omer Celik et Coline Saint-Sulpice. Leur vol de la veille avait été annulé, et ils attendaient toujours. Ils ne pouvaient pas annuler leur hôtel déjà réservé. Les amis considéraient tenter leur chance avec un vol du même transporteur plus tard dans la soirée, en raison des tarifs exorbitants des autres compagnies aériennes, deux ou trois fois plus chers.
La persistance du conflit et ses conséquences
L’aéroport de Montréal a connu une activité intense dimanche, portée par l’espoir de nombreux passagers. Malgré la pluie qui a duré une bonne partie de la journée, les agents et agentes de bord d’Air Canada continuaient de manifester à l’extérieur. Leur mouvement de grève ajoute à la complexité de la situation.
Vers 14h, Air Canada a officiellement conseillé aux passagers de ne pas se présenter à l’aéroport. De nombreux vols étaient annulés, confirmant ainsi le chaos et l’incertitude qui planaient sur les voyages ce jour-là. La situation demeure précaire pour les prochains jours.
