La ministre fédérale de l’Emploi, Patty Hajdu, a ordonné le retour immédiat au travail des agents de bord d’Air Canada. Cette directive intervient suite à une grève qui a paralysé les opérations de la compagnie, suscitant de vives préoccupations économiques et sociales à travers le pays, impactant des milliers de voyageurs.
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- ✈️ La ministre de l’Emploi, Patty Hajdu, a imposé un retour au travail pour les agents de bord d’Air Canada.
- ⚖️ Le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) est mandaté pour instaurer un arbitrage exécutoire.
- 🚫 La grève, débutée samedi à 00h58, a immobilisé les avions et affecté 130 000 passagers par jour.
- ✊ Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) dénonce fermement l’intervention gouvernementale, la jugeant partiale.
L’intervention fédérale pour la paix industrielle
Le gouvernement fédéral est intervenu dans le conflit d’Air Canada. La ministre de l’Emploi, Patty Hajdu, a ordonné un retour au travail des agents de bord. Elle a mandaté le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI). Le CCRI doit imposer un arbitrage exécutoire aux parties.
Lors d’une conférence de presse, Mme Hajdu a justifié sa décision. Elle a utilisé ses pouvoirs pour assurer la paix industrielle. Le but est de protéger les intérêts du Canada et son économie.
« Les Canadiens ont déjà fait beaucoup de sacrifices dans cette économie incertaine. Cette perturbation du travail ajoute à leurs inquiétudes et difficultés financières », a déclaré Patty Hajdu.
La ministre a souligné l’impact négatif de la grève. Elle a insisté sur la nécessité de stabiliser la situation économique.
Contexte de la grève et son impact
Le conflit a débuté samedi à 00h58. Les avions d’Air Canada sont restés cloués au sol. Cette grève oppose la compagnie aérienne à ses agents de bord. Ils sont représentés par leur syndicat.
L’impact de cette perturbation est majeur. Environ 130 000 passagers sont affectés chaque jour. Air Canada a conseillé aux clients de ne pas se rendre à l’aéroport. La compagnie a regretté les répercussions de la grève sur ses clients.
Dès vendredi soir, Patty Hajdu avait exprimé son mécontentement. Elle jugeait « inacceptable » le peu de progrès. Cette déclaration laissait présager une intervention du gouvernement.
Réactions et divergences
La décision fédérale a provoqué des réactions contrastées. L’objectif est de rétablir l’ordre. Pourtant, la mesure est loin de faire l’unanimité. L’opposition syndicale est particulièrement forte.
L’opposition syndicale
Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) a vivement critiqué l’ordre. Dans un communiqué, le syndicat a dénoncé une intervention partiale. Il estime que le gouvernement libéral a récompensé Air Canada. La compagnie aurait refusé de négocier de bonne foi. Cette décision lui aurait donné ce qu’elle voulait.
Wesley Lesoky, président de la Composante d’Air Canada du SCFP, a renforcé la critique. Il estime que le gouvernement a pris parti. Il accuse les libéraux de violer un droit fondamental des travailleurs. Ce droit est protégé par la Charte.
« Les libéraux ont violé notre droit protégé par la Charte d’avoir recours à des moyens de pression. Ils ont donné à Air Canada des heures de travail non rémunérées. Pendant ce temps, l’entreprise engrange des profits et verse des rémunérations extraordinaires », a fustigé Wesley Lesoky.
Au moment de la rédaction, Air Canada n’avait pas réagi publiquement aux propos de la ministre.
