L’alliance croissante entre radicaux antisionistes et partisans de l’idéologie décoloniale représente une menace sérieuse pour les nations occidentales. Comme le souligne Geoff Russ, cette convergence d’acteurs pose des risques importants pour la cohésion sociale et la sécurité. Des événements récents, tant au Canada qu’à l’étranger, illustrent la nature dangereuse de ce mouvement.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- 🌎 Des marches de grande envergure en Australie ont montré des symboles extrémistes.
- 🇨🇦 Le Canada a été le théâtre d’actes antisémites et de vandalisme du drapeau.
- 🗣️ Des groupes radicaux appellent ouvertement à la destruction des États occidentaux.
- 🚫 L’idéologie décoloniale tend à déshumaniser ceux considérés comme des « colons ».
Des manifestations aux symboles alarmants
L’Australie a récemment été le théâtre d’une manifestation massive, la « Marche pour l’Humanité », à Sydney. Près de 100 000 personnes y ont défilé pour soutenir Gaza. Cependant, cet événement a également servi de vitrine à des éléments radicaux. Des drapeaux noirs associés à Daech ont été brandis sans retenue. Un portrait de l’Ayatollah Ali Khamenei a aussi été visible en tête de cortège. Ces symboles évoquent une haine profonde envers l’Occident. Ils témoignent d’une allégeance au terrorisme. Geoff Russ avertit que cette juxtaposition est très préoccupante. Elle révèle une acceptation dangereuse des franges extrémistes au sein de ces mouvements.
Le Canada, cible d’actes haineux
Au Canada, les incidents de cette nature se multiplient. En Colombie-Britannique, une synagogue de Victoria a été vandalisée. Des graffitis antisémites et violents y ont été découverts. Le message était clair : « Les Juifs sont diaboliques ». Il exprimait aussi un désir de vengeance des Palestiniens. Ce même message qualifiait les Juifs de « monstres tueurs d’enfants ». Cet acte démontre une hostilité grandissante. Il s’inscrit dans un schéma plus large. Il y a eu d’autres incidents au Canada. L’an dernier à Vancouver, le drapeau canadien a été profané. Cela s’est produit lors d’un rassemblement mené par Samidoun. Cette entité est désormais classée comme terroriste. Des activistes ont brûlé le drapeau. Ils scandaient alors « Mort au Canada ». Les dirigeants de Samidoun ont affirmé que ce cri était littéral. Ils désiraient la destruction de l’État canadien, qu’ils jugent « colonial et capitaliste ».
Samidoun, maintenant une entité terroriste proscrite, a explicité son intention de détruire l’« État colonial et capitaliste du Canada », considérant le chant « Mort au Canada » comme un appel littéral à l’anéantissement.
Une idéologie décoloniale dangereuse
Ces manifestations et actes s’inscrivent dans une rhétorique décoloniale. Elle assimile les pays occidentaux à Israël. Ces nations sont alors vues comme de simples États coloniaux. Elles doivent, selon cette idéologie, être détruites. Geoff Russ souligne que cette perspective est très radicalisée. Elle ne fait pas de distinction entre les civils et les idéologies extrémistes. L’idée est que l’Occident, y compris le Canada, est intrinsèquement oppressif. L’auteur a déjà noté une dimension raciale. Toute personne perçue comme un « colon » est souvent déshumanisée. Elle est alors considérée comme « subhumaine ». Cette tendance est manifeste dans des protestations diverses. On l’a vue de Melbourne jusqu’aux régions rurales de la Colombie-Britannique. Le fait que des partisans de Gaza défilent aux côtés de ces éléments n’est pas réconfortant. Cela montre une tolérance ou une indifférence face à des idées extrêmes.
L’analyste Geoff Russ a relevé que « Israël et l’Australie partagent des points communs, au-delà d’être des colonies racistes et de peuplement. Leurs habitants ont une incidence élevée de cancer de la peau, leur épiderme étant conçu pour l’Europe du Nord. »
