Un rassemblement massif a eu lieu à Tel-Aviv ce dimanche, voyant près de 500 000 manifestants descendre dans les rues. L’objectif principal de cette mobilisation d’envergure était de soutenir les otages israéliens détenus à Gaza et de réclamer un accord pour leur libération rapide.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- 🤝 Plus de 500 000 personnes ont manifesté à Tel-Aviv pour exiger la libération des otages à Gaza.
- 🗣️ Le Forum des familles d’otages a mené l’événement, appelant à un accord global et à la fin de la guerre.
- ⚔️ Le gouvernement de Benjamin Netanyahu maintient sa détermination à vaincre le Hamas.
- 💔 L’intensification des opérations militaires à Gaza suscite des craintes pour la vie des captifs.
L’ampleur du rassemblement et les revendications
Des centaines de milliers d’Israéliens se sont réunis sur une place emblématique de Tel-Aviv. Ce rassemblement est l’une des plus grandes démonstrations de solidarité depuis le conflit d’octobre 2023. La foule scandait « Ramenez-les tous ! » et « Arrêtez la guerre ! ». Le Forum des familles d’otages a estimé la participation à un demi-million de personnes, soulignant l’urgence.
Einav Tzangauker, mère de l’otage Matan, a interpellé la foule. Elle a insisté sur la nécessité d’un accord « global et réalisable » pour finir la guerre. Le gouvernement n’aurait pas proposé d’initiative concrète. Elle a jugé cette guerre, perçue comme juste, désormais « inutile ».
Un appel à la fin du conflit
Les manifestants ont brandi portraits des captifs et drapeaux israéliens. Des bannières jaunes, symbolisant les otages, étaient aussi visibles. Les pancartes affichaient des messages clairs comme « La paix maintenant ». Elles accompagnaient des photos des 49 otages à Gaza. L’armée estime que 27 sont décédés.
La journée a connu des blocages de routes et des échauffourées avec la police. Une grève nationale de solidarité avait été appelée, mais son suivi fut limité. L’activité est restée relativement normale. Un immense drapeau israélien orné des portraits des kidnappés a été déployé sur la « place des otages ».
Positions du gouvernement et de l’opposition
Le gouvernement de Benjamin Netanyahu maintient sa détermination. Il veut poursuivre l’offensive à Gaza pour « en finir avec le Hamas ». L’objectif est de contrôler le territoire palestinien. Monsieur Netanyahu a accusé ceux qui appellent à la fin du conflit de « renforcer le Hamas ». Cela, selon lui, « éloigne la libération » des otages.
« Ceux qui appellent aujourd’hui à mettre fin à la guerre sans une défaite du Hamas […] renforcent la position du Hamas et éloignent la libération de nos otages », a déclaré le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
En réponse, le chef de l’opposition, Yair Lapid, a souligné l’importance de l’unité. Le chef d’état-major Eyal Zamir a annoncé une concentration des opérations sur la ville de Gaza. Le but est de vaincre le Hamas et libérer les captifs du 7 octobre.
L’impact émotionnel et les incertitudes
L’annonce d’opérations militaires accrues a effrayé les familles d’otages. Elles craignent pour la vie de leurs proches. Nira Sharabi, dont le mari est aux mains du Hamas, a plaidé avec émotion. « Nous devons arrêter cette chute terrifiante », a-t-elle imploré.
Ofir Penso, professeur d’arabe, a affirmé : « Il n’y a pas d’autre alternative: un unique accord pour le retour de tous les otages en échange de la fin de la guerre à Gaza. »
Les médias ont diffusé une vidéo de l’otage Matan Zangauker. Ces images, filmées par le Hamas, ont été retrouvées par l’armée. Le président israélien Isaac Herzog a appelé le monde à « faire pression sur le Hamas ».
251 personnes ont été enlevées le 7 octobre. L’attaque a fait 1 219 morts côté israélien. L’offensive à Gaza a causé 61 944 décès palestiniens. Ces données, du ministère de la Santé du Hamas, sont fiables selon l’ONU. La situation humanitaire reste désastreuse.
