Les États-Unis déploient trois destroyers lance-missiles au large du Venezuela. Cette manœuvre s’inscrit dans la stratégie du président Donald Trump. Elle vise à intensifier la pression sur les cartels de la drogue. L’objectif est de combattre le trafic de stupéfiants. Ce déploiement marque une escalade visible des efforts américains.
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- 💡 Trois destroyers américains sont envoyés au large du Venezuela.
- 💡 Cette action vise à mettre la pression sur les cartels de drogue.
- 💡 Elle s’inscrit dans la politique de Donald Trump contre le trafic illicite.
- 💡 Le gouvernement vénézuélien n’a pas commenté ce déploiement naval spécifique.
Le déploiement naval et son objectif
Trois destroyers de classe Aegis sont attendus près des côtes vénézuéliennes. Il s’agit des navires USS Gravely, USS Jason Dunham et USS Sampson. Cette information provient d’un officiel américain anonyme. Un responsable du Département de la Défense a confirmé l’affectation de ces navires. Leur mission principale est la lutte antidrogue. Ils opéreront dans la région sur plusieurs mois.
Cette opération s’aligne avec la volonté de Donald Trump. Le président souhaite utiliser les forces armées contre les cartels. Il les tient pour responsables du flux de fentanyl et autres drogues illicites. Ces substances arrivent dans les communautés américaines. Elles alimentent aussi la violence dans plusieurs villes des États-Unis.
La stratégie de pression américaine
L’administration Trump exerce une pression accrue sur les nations voisines. Elle a notamment exhorté la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum. L’objectif est une plus grande coopération sécuritaire. Il s’agit surtout d’une action plus agressive contre les cartels mexicains. Le Mexique, cependant, insiste sur sa souveraineté. Il rejette toute suggestion d’intervention militaire américaine.
En février, Trump a désigné plusieurs groupes comme organisations terroristes étrangères. Parmi eux figurent le Tren de Aragua du Venezuela et le MS-13 du Salvador. Six groupes basés au Mexique ont également été ciblés. Ces désignations sont habituellement réservées à des groupes comme Al-Qaïda. Ces derniers utilisent la violence à des fins politiques. Les cartels latino-américains sont plutôt axés sur le profit.
L’administration Trump justifie ces mesures. Elle souligne les connexions internationales des groupes. Leurs opérations incluent le trafic de drogue et la contrebande de migrants. Leurs efforts violents pour étendre leur territoire sont aussi cités. Cela, selon Washington, justifie leur classification.
« Les connexions internationales et les opérations de ces groupes, incluant le trafic de drogue et la contrebande de migrants, justifient pleinement cette désignation. »
En plus de ces désignations, l’administration républicaine a renforcé l’application de la loi. Les mesures sont ciblées contre les personnes soupçonnées d’être membres de gangs. Ces actions visent à perturber leurs réseaux financiers. Elles compliquent aussi leurs déplacements internationaux. C’est une stratégie à multiples facettes pour contrer ces menaces transnationales.
Les accusations contre le Venezuela
Le gouvernement Trump a annoncé une récompense importante début du mois. La prime pour l’arrestation du président vénézuélien Nicolas Maduro a été doublée. Elle atteint désormais 50 millions de dollars. Washington accuse Maduro d’être un narco-trafiquant majeur. Il travaillerait avec des cartels pour inonder les États-Unis. Il s’agirait de cocaïne souvent coupée au fentanyl.
Le bureau de presse du gouvernement vénézuélien n’a pas répondu. L’AP avait demandé un commentaire sur le déploiement des destroyers. Le ministre des Affaires étrangères, Yvan Gil, a réagi. Il a critiqué les accusations américaines de trafic de drogue. Sa déclaration n’a toutefois pas mentionné spécifiquement les navires.
« Le gouvernement américain utilise des accusations infondées de trafic de drogue contre notre nation. Ces tactiques visent à déstabiliser la région. »
