L’élection partielle dans la circonscription d’Arthabaska s’est soldée par une défaite amère pour le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime. Malgré des mois d’efforts intenses, le pari du chef a échoué face à son adversaire péquiste, Alex Boissonneault.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- 🗳️ La partielle d’Arthabaska a vu Éric Duhaime s’incliner face au péquiste Alex Boissonneault, malgré les attentes.
- 💔 C’est une déception majeure pour le Parti conservateur du Québec, qui espérait élire son premier député au Salon bleu.
- 📈 Le parti a tout de même amélioré son score dans la circonscription, passant de 25 % en 2022 à 36 % des voix.
- 🗓️ Éric Duhaime a déjà les yeux rivés sur les élections générales de 2026, parlant d’une « guerre » à venir.
Une défaite crève-cœur malgré l’optimisme
Éric Duhaime avait misé gros sur cette élection. Il espérait enfin faire entrer le Parti conservateur du Québec (PCQ) à l’Assemblée nationale. Mais, l’ex-animateur radio a mordu la poussière. Il concédait plus de 3000 voix d’avance à Alex Boissonneault au moment de l’annonce des résultats.
Au Complexe Évasion de Victoriaville, la déception était palpable parmi ses partisans. Le PCQ voyait en cette circonscription, réputée pour ses entrepreneurs et agriculteurs, une opportunité. Il voulait y élire un premier député.
« Aujourd’hui, ce n’est pas juste le Parti conservateur du Québec qui a perdu, c’est la démocratie québécoise », a déclaré Éric Duhaime, visiblement affecté.
Le chef a rappelé les 530 000 votes obtenus par son parti en 2022 sans aucune représentation. Les positions du PCQ, comme le maintien des véhicules à essence après 2035 ou la sortie de la Bourse sur le carbone, contrastent avec d’autres formations. « Je sais que vous êtes déçus, je le suis aussi énormément », a-t-il ajouté.
Une progression notable mais insuffisante
Malgré la défaite, une mince consolation s’offre aux conservateurs. Le parti a amélioré son score dans Arthabaska. Il a obtenu 36 % des voix, contre près de 25 % lors des élections générales de 2022. Cette progression démontre une base solide et grandissante.
Éric Duhaime a repris les rênes de cette formation de droite en 2021. Autrefois un parti marginal, le PCQ a connu une montée en puissance. Son opposition aux mesures sanitaires durant la pandémie a joué un rôle clé dans cette progression.
Les yeux rivés sur 2026
Malgré l’ampleur de cette défaite partielle, Éric Duhaime a fait preuve d’un optimisme résilient. Il a déjà tourné son regard vers les prochaines élections générales. Il les perçoit comme un enjeu bien plus grand.
« Oui, on a perdu une bataille, mais il y a une guerre qui s’en vient. La guerre, c’est 2026 », a-t-il lancé sous les applaudissements de ses supporters.
Le point de vue maternel
La mère d’Éric Duhaime, présente à l’événement, n’a pas partagé l’enthousiasme de son fils. Quelques minutes après l’annonce des résultats, sa déception était manifeste. Elle a livré un conseil franc à son fils.
La dame a déclaré que, si elle était à la place de son fils, elle ne ferait pas une nouvelle campagne. « C’est son choix à lui, ce n’est pas le mien. Mais si j’étais à sa place : non ! », a-t-elle affirmé. Elle a également jugé que « les journalistes n’aident pas ».
Un jalon historique manqué
Cette élection partielle représentait plus qu’une simple victoire pour Éric Duhaime. En cas de succès, il serait devenu le premier député élu sous la bannière conservatrice en 90 ans. Le dernier remonte à Maurice Duplessis, avant la fusion de son parti pour former l’Union nationale en 1935.
Il est important de noter que Claire Samson a bien siégé pour le PCQ en 2021. Cependant, elle était une transfuge de la CAQ, et non une élue sous cette bannière. Ce détail souligne l’importance historique de l’enjeu manqué pour Éric Duhaime.
