Le Département du Commerce des États-Unis a annoncé une décision finale d’augmenter significativement les droits sur les importations de bois d’œuvre résineux canadien. Cette mesure, qui prend effet immédiatement, voit les droits compensateurs plus que doubler. Le Canada dénonce cette escalade.
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- 🌳 Le Département du Commerce américain a plus que doublé les droits compensateurs sur le bois d’œuvre canadien. Le nouveau taux est de 14,63 %, contre 6,74 % auparavant.
- 💸 Le niveau total des droits, incluant les droits antidumping, atteint désormais 35,19 %.
- 🇨🇦 Les organisations de l’industrie forestière canadienne expriment de sérieuses inquiétudes, craignant des impacts négatifs sur les communautés et les coûts de construction.
- 💰 Le gouvernement canadien, via le Premier ministre Mark Carney, a promis 700 millions de dollars en garanties de prêt et 500 millions de dollars en soutiens à long terme.
Les nouvelles mesures américaines
Le Département du Commerce des États-Unis a finalisé sa décision d’accroître considérablement les droits sur le bois d’œuvre résineux en provenance du Canada. Le taux des droits compensateurs s’élève maintenant à 14,63 %. Cette hausse est significative, comparée au précédent taux de 6,74 %.
Cette majoration s’ajoute aux droits antidumping, déjà établis à 20,56 %. Le niveau total des droits combinés pour le bois d’œuvre canadien atteint ainsi 35,19 %. Washington justifie cette décision en affirmant que le bois d’œuvre canadien bénéficie de subventions inéquitables.
Réactions et préoccupations canadiennes
L’annonce a provoqué des réactions vives au sein de l’industrie forestière canadienne. Le Conseil du commerce du bois de la Colombie-Britannique (BCLTC) a exprimé de profondes inquiétudes. Son président, Kurt Niquidet, a souligné les conséquences négatives de cette décision.
« Cette décision exerce une pression inutile sur les régions canadiennes dépendantes de la foresterie. Elle fait également grimper les coûts de construction pour les constructeurs américains. »
Le Conseil insiste sur la nécessité pour les gouvernements canadien et américain de résoudre ce litige de longue date. Le conflit autour du bois d’œuvre doit devenir une priorité économique absolue. Le BCLTC a également affirmé sa volonté de défendre les intérêts canadiens.
« En l’absence d’un règlement négocié, le BCLTC continuera de travailler en étroite collaboration avec le gouvernement du Canada et les partenaires de l’industrie. Nous utiliserons toutes les voies légales disponibles, y compris les procédures dans le cadre de l’Accord États-Unis–Mexique–Canada (AEUMC). »
Appels à l’action et soutien gouvernemental
Le Conseil des industries forestières de la Colombie-Britannique (COFI) a également réagi. L’organisme a appelé le gouvernement provincial à prendre des mesures concrètes. Il suggère notamment de rationaliser les processus d’autorisation. D’autres actions incluent l’activation des ventes de bois provinciales.
Kim Haakstad, présidente du COFI, a mis l’accent sur l’importance des outils politiques. Elle estime que la Colombie-Britannique peut envoyer un message fort. Cela démontrerait son engagement à créer un climat propice aux investissements. Le but est d’assurer un approvisionnement stable en produits du bois.
Le Premier ministre Mark Carney était en Colombie-Britannique cette semaine. Il a annoncé des mesures de soutien significatives pour l’industrie. Le gouvernement canadien fournira 700 millions de dollars en garanties de prêt. De plus, 500 millions de dollars seront alloués à des soutiens à long terme. Ces fonds visent à aider les entreprises à diversifier leurs marchés d’exportation et à développer leurs produits.
