La Maison-Blanche a confirmé que le Hamas avait accepté un accord de trêve pour Gaza. Les États-Unis examinent actuellement cette proposition. Cette avancée significative intervient après une intense période de négociations. L’administration américaine évalue les termes afin d’espérer une désescalade rapide dans la région.
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- 🗰 Le Hamas a accepté un accord de trêve, que les États-Unis sont en train d’examiner.
- 💭 L’administration américaine attribue cette acceptation à une déclaration forte de l’ancien président Trump.
- 🤝 La proposition inclut un cessez-le-feu de 60 jours, des libérations d’otages et de prisonniers.
- 🔫 Israël continue ses préparatifs militaires pour Gaza tout en examinant la proposition, malgré des divisions internes.
L’acceptation du Hamas et la réaction américaine
La Maison-Blanche a confirmé l’acceptation par le Hamas d’une proposition de cessez-le-feu pour Gaza. Les États-Unis examinent désormais attentivement les termes de cet accord. Selon Karoline Leavitt, la porte-parole adjointe de la Maison-Blanche, cette évolution n’est pas fortuite. Elle estime qu’une déclaration forte de l’ancien président Trump sur Truth Social a pu influencer cette décision.
L’envoyé américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a appuyé cette analyse. Lors d’une interview sur Fox News, il a souligné comment le message de Donald Trump a modifié les calculs du groupe. Le président américain désire le retour de tous les otages. Il souhaite également une fin immédiate du conflit. L’objectif est de reconstruire Gaza pour y ramener la paix. Il avait affirmé lundi que les otages restants ne reviendraient qu’après la confrontation et la destruction du Hamas.
« Il n’y a pas de coïncidence dans le fait que le Hamas ait accepté cette proposition après que le président des États-Unis a publié une déclaration très forte sur ce conflit », a déclaré Karoline Leavitt.
Les détails de la proposition de trêve
Selon des médias arabes, la proposition de trêve comprend plusieurs éléments clés. Elle prévoit un retrait partiel des forces israéliennes de certaines zones de la bande de Gaza. De plus, 10 otages sur les 20 toujours en vie détenus par le Hamas seraient libérés. En contrepartie, plus de 200 prisonniers palestiniens détenus en Israël seraient relâchés. Cette phase initiale s’inscrirait dans le cadre d’un cessez-le-feu de 60 jours.
Depuis le 19 août, 148 otages ont été ramenés vivants en Israël. Huit d’entre eux ont été secourus lors d’opérations militaires. La majorité a été libérée via deux échanges majeurs. Ces échanges ont eu lieu durant des cessez-le-feu en 2024 et 2025, en échange de prisonniers palestiniens.
Les positions israéliennes et les divisions internes
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a déclaré que le Hamas subissait une pression immense. Le groupe a finalement montré une volonté de négocier après de nombreux refus. Netanyahou a également visité la Division de Gaza de l’Armée de défense d’Israël (Tsahal). Il y a exprimé sa gratitude pour les « grandes réalisations » de l’armée. Il a qualifié le conflit de « Guerre de Rédemption » et de « Guerre sur Sept Fronts ».
L’opposition politique et des familles
Cependant, la proposition de trêve suscite des oppositions internes en Israël. Les alliés politiques du Premier ministre s’opposent fermement à un accord partiel. Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, et le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, exigent la libération de tous les otages. Ils demandent également une défaite totale du Hamas.
Les pères de trois soldats tombés au combat depuis le 7 octobre 2023 ont également interpellé Netanyahou. Ils ont rédigé une lettre ouverte, exigeant le refus de tout accord qui ne garantit pas la libération des 50 otages restants. Ces pères, membres du Forum Gevurah, estiment qu’une pause mettrait en danger otages, troupes et la sécurité d’Israël.
« Toute pause maintenant, pour des accords partiels, mettrait en danger les otages, les troupes et la sécurité d’Israël. Ne capitulez pas devant le Hamas. Il est temps pour une victoire décisive », ont écrit les pères du Forum Gevurah.
Préparatifs militaires et financement
Alors que les pourparlers se poursuivent, l’Armée de défense d’Israël (Tsahal) finalise ses préparatifs. L’objectif est la saisie de Gaza City. Cette opération renforcerait considérablement le contrôle israélien sur la zone. Elle limiterait aussi la capacité d’opération du Hamas. Le ministre de la Défense israélien, Israel Katz, a approuvé ces plans. Ils lui ont été présentés par le chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant-général Eyal Zamir, et d’autres hauts responsables.
Pour financer l’effort de guerre, le cabinet israélien a approuvé des coupes budgétaires importantes. Un montant de 30,8 milliards de shekels (environ 9 milliards de dollars) a été retiré de divers ministères. Cette somme est réaffectée au ministère de la Défense. Sur ce montant, 1,6 milliard de shekels (environ 471 millions de dollars) sont spécifiquement alloués à l’aide humanitaire pour les habitants de Gaza.
