Le personnel syndiqué de l’hôtel W Montréal a déclenché une grève de 24 heures dimanche soir. Les employés réclament une augmentation salariale significative. Selon le syndicat, les négociations avec l’employeur n’ont pas progressé. L’hôtel est situé au cœur de Montréal.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- 🏨 L’hôtel W Montréal est en grève depuis dimanche soir.
- 💰 Les syndiqués demandent une hausse de 23% sur quatre ans.
- 🚫 Le syndicat accuse la direction de Marriott de ne rien proposer de sérieux.
- 🏢 La Caisse de dépôt, propriétaire de l’immeuble, se dissocie des négociations directes.
La grève éclate au W Montréal
Les employés du luxueux hôtel W Montréal ont cessé le travail. Ils ont débuté une grève de 24 heures le dimanche soir. Cette action vise à obtenir de meilleures conditions salariales. Le syndicat réclame une augmentation de 23% sur une période de quatre ans. Les syndiqués estiment mériter un traitement plus juste.
Selon Raphaël Gouin Loubert, président du syndicat, les discussions sont au point mort. « Nous étions prêts à régler, mais l’employeur n’a pratiquement rien mis sur la table », a-t-il affirmé lundi matin par communiqué. Cette déclaration souligne la frustration du côté syndical. L’objectif était d’accélérer le processus de négociation.
Des profits imposants face à des salaires jugés insuffisants
Le W Montréal est un établissement de luxe. Il est niché entre le Vieux-Montréal et le centre-ville. L’hôtel compte 152 chambres et suites. Ses terrasses privées attirent une clientèle aisée. Le prix des chambres peut dépasser les 400 $ par nuit. Ces tarifs élevés contrastent avec les revendications salariales des employés.
L’hôtel W Montréal fait partie de Marriott, un géant mondial de l’hôtellerie. L’an dernier, Marriott a enregistré des profits considérables. L’entreprise a engrangé plus de 4 milliards de dollars. Les syndiqués soutiennent que l’employeur a largement les moyens. Ils demandent de mieux rémunérer son personnel. Bertrand Guibord, président du Conseil central du Montréal métropolitain-CSN, appuie cette vision.
« On parle, ici, d’un hôtel de luxe, avec des chambres à plus de 400 $ la nuit », a dénoncé Bertrand Guibord.
Une comparaison avec d’autres établissements
Les travailleurs affirment que leurs salaires sont à la traîne. Ils estiment que l’employeur doit faire des efforts. Il doit se rapprocher des grilles salariales des autres hôtels. Marriott, fondée en 1927, est un empire hôtelier mondial. L’entreprise emploie plus de 118 000 personnes. Son siège social se trouve à Bethesda, au Maryland. L’hôtelier n’avait pas répondu aux questions du Journal lundi.
La Caisse de dépôt se positionne
La Caisse de dépôt est le propriétaire de l’immeuble du W Montréal. Interrogée, elle a clarifié sa position. La Caisse n’est pas directement impliquée dans les relations avec les employés. Ces responsabilités relèvent de l’opérateur de l’hôtel. Il s’agit du groupe Marriott.
Marjaurie Côté-Boileau est la porte-parole de la Caisse de dépôt. Elle a exprimé l’espoir d’une résolution rapide. « Nous espérons qu’un accord pourra être conclu rapidement », a-t-elle déclaré. Le but est que l’hôtel puisse poursuivre ses activités normalement. Il doit aussi continuer à répondre aux attentes de sa clientèle.
« La Caisse, qui est propriétaire de l’immeuble, laissera le soin aux deux parties de convenir d’une entente », a précisé Marjaurie Côté-Boileau.
