Le renommé harmoniciste québécois Guy Bélanger a récemment accompli un souhait de longue date. Il a eu l’opportunité unique d’enregistrer son dixième album, intitulé Postcards from London, dans les mythiques studios d’Abbey Road à Londres. Cette réalisation marque un jalon significatif dans sa brillante carrière.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- 🎸 L’harmoniciste Guy Bélanger, fort de cinquante ans de carrière, a enregistré son dixième album, *Postcards from London*, aux studios d’Abbey Road, réalisant un rêve.
- 🎹 Il a utilisé des instruments historiques, dont un piano Steinway Vertegrand de 1905, et a enregistré une reprise émouvante des Beatles avec son fils Xavier.
- 🎶 L’album promet des sonorités innovantes, mêlant des influences inattendues pour l’harmonica, et inclut des titres dédiés à des proches comme « Don’t go far ».
- 🗓️ Le disque sera lancé le 22 août, suivi de concerts à Québec le 16 octobre et à Montréal le 15 novembre.
Un rêve concrétisé après un demi-siècle de carrière
Considéré comme une figure emblématique de l’harmonica au Québec, Guy Bélanger a bâti une carrière impressionnante s’étendant sur un demi-siècle. Ayant collaboré avec une quarantaine d’artistes majeurs, dont Céline Dion et Dédé Fortin, l’artiste de 67 ans voit l’enregistrement de son dixième album à Abbey Road comme un véritable cadeau. Ce projet, baptisé Postcards from London, est le fruit d’une convergence d’événements, comme il le souligne avec enthousiasme : « Tout était aligné ».
Son parcours inclut des contributions à plus de soixante albums au Québec, dont neuf avec la seule Linda Lemay. L’effervescence qui l’anime lorsqu’il évoque cette expérience londonienne est palpable, témoignant de l’importance capitale de ce projet pour lui.
L’expérience immersive aux studios légendaires
L’aventure d’enregistrement à Abbey Road, en janvier dernier, a débuté par une visite des lieux emblématiques. Guy Bélanger a été particulièrement marqué par la présence d’affiches de films culte et de groupes légendaires comme Pink Floyd et les Beatles. Cette immersion a imprégné l’ensemble du processus créatif de son dixième album.
L’un des moments forts fut l’utilisation du piano Steinway Vertegrand de 1905, situé dans le fameux Studio 2. Cet instrument historique a contribué aux enregistrements d’artistes tels que The Zombies et les Beatles, notamment sur des titres iconiques comme *Penny Lane* et *With A Little Help From My Friends*. Travailler dans un tel environnement a clairement influencé l’ambiance de l’album.
« On a fait une reprise des Beatles de The Long and Winding Road. Ce fut un moment assez émouvant. J’ai versé une petite larme en regardant mon fils. Ça a été très inspirant », a confié Guy Bélanger, se remémorant ce passage clé enregistré en compagnie de son fils Xavier, qui a également filmé ces sessions inoubliables. L’album a été presque entièrement enregistré en seulement quatre jours, un exploit notable.
La présence du sonorisateur Charles-Émile Beaudin, reconnu pour son travail avec Céline Dion et le Cirque du Soleil, derrière l’imposante console d’Abbey Road, a concrétisé un rêve partagé entre les deux amis. Des instants simples mais profonds, comme l’heure du thé à l’anglaise ou la découverte matinale de la célèbre rue déserte, ont accentué le sentiment de respect et de magie ressentis dans ce lieu mythique.
Postcards from London : un album aux sonorités inédites
L’album Postcards from London se compose de dix pièces, chacune offrant une exploration audacieuse des capacités de l’harmonica. Guy Bélanger souhaite « surprendre avec des influences différentes, comme marocaines ou hindous », et proposer des « mariages inattendus » sonores. Il cherche à éloigner l’instrument de ses associations habituelles avec le blues, pour le propulser vers des horizons inattendus.
Chaque titre de cet album a une signification particulière. La chanson « Don’t go far » est une ode poignante à son ami musicien Alain Leclerc. Guy Bélanger révèle avoir travaillé sur cette pièce à Londres, alors qu’il venait d’apprendre la décision de son ami d’avoir recours à l’aide médicale à mourir. C’est Alain Leclerc qui l’a jadis initié à l’harmonica, transformant ainsi sa vie.
« C’est le gars qui a changé ma vie, grâce à qui j’ai trouvé mon partner de vie: l’harmonica. Ça a été dur, mais j’y ai trouvé une signification », a-t-il partagé, ému. Une autre pièce, « The End of the Beginning », est un cadeau du groupe montréalais Will Driving West, que Guy Bélanger compare, non sans humour, à son « Game of Thrones » musical.
L’album bénéficie de la collaboration de musiciens de talent, tels que la percussionniste Mélissa Lavergne, le violoniste Tommy Gauthier, le pianiste Yves Frulla, également collaborateur de Céline Dion, et le chanteur Rob Lutes.
Un artiste au sommet de son art et en tournée
Malgré ses 67 ans et une carrière bien remplie, Guy Bélanger n’envisage pas la retraite. « Pas tant que je vais avoir du souffle, non », affirme-t-il avec détermination, soulignant sa passion inébranlable pour la musique et l’harmonica.
L’album Postcards from London sera officiellement lancé le 22 août prochain. Les amateurs de musique auront l’occasion de découvrir ses nouvelles créations en direct lors de sa tournée. Il se produira au Grand Théâtre de Québec le 16 octobre et au Studio TD de Montréal le 15 novembre, promettant des spectacles riches en émotions et en découvertes sonores.
