Une visite chargée de nostalgie au mythique Fenway Park de Boston a pris une tournure inattendue pour un journaliste canadien. Ce qui commença comme une simple quête d’un billet « à l’ancienne » s’est transformé en une expérience troublante, mêlant la passion du baseball à une énigme spectrale. Les gradins du vieux stade recelaient une histoire bien plus étrange qu’il n’y paraissait.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- ⚾ Un journaliste découvre la magie et les prix du Fenway Park lors d’une visite.
- 🫂 Il rencontre Vincent Roxo, un fervent partisan des Red Sox, qui partage ses souvenirs marquants.
- 👻 Roxo raconte avec passion un match historique de Série mondiale en 2018 avant de disparaître mystérieusement.
- 🤔 L’auteur craint désormais de chercher son nouvel ami, redoutant une vérité effrayante.
Plongée nostalgique au fenway park
En quête d’une expérience authentique, l’auteur a opté pour l’achat d’un billet en carton à la billetterie de la rue Jersey. L’idée était de retrouver la simplicité d’antan, loin des plateformes numériques. L’interrogatoire portait d’abord sur les places au-dessus du célèbre « Monstre vert », ce mur de 37 pieds et 2 pouces au champ gauche.
La réalité des prix modernes a vite tempéré l’enthousiasme. S’asseoir là-haut coûtait 548 dollars américains, soit environ 757,17 dollars canadiens après conversion. Une somme difficilement justifiable sur des notes de frais. Le choix s’est donc porté sur le billet le moins cher, un siège à 70 dollars au champ droit, permettant d’éviter les frais de service en ligne de 8,75 dollars.
Même si la nourriture se commande via un écran d’ordinateur, l’atmosphère du stade opère. Cette immersion était le prélude à une soirée mémorable, bien au-delà du simple match de baseball.
Une rencontre inoubliable dans les gradins
Assis à sa place, l’auteur a fait la connaissance de Vincent Roxo, son voisin du soir. Ce jeune homme de Ludlow, au Massachusetts, est un habitué des lieux. Il fréquente le Fenway Park « régulièrement depuis l’âge de 7 ans », a-t-il confié.
Roxo a exprimé un profond attachement au stade. « Il n’y a aucun autre endroit comme le Fenway Park », a-t-il affirmé avec conviction. La conversation s’est rapidement développée, couvrant le baseball et même un respect partagé pour Patrice Bergeron, ancien capitaine des Bruins de Boston.
Le souvenir vibrant de 2018
La discussion a ensuite dérivé vers des souvenirs de matchs. Vincent Roxo a décrit avec une précision étonnante un moment clé. Il se souvenait du 23 octobre 2018, le premier match de la Série mondiale contre les Dodgers de Los Angeles.
Le jeune homme a raconté le circuit de trois points frappé par Eduardo Nunez en fin de septième manche. Ce coup de circuit a aidé Boston à remporter le match 8 à 4. « Je n’ai jamais plus vu une telle ambiance et entendu autant de bruit que ce jour-là au Fenway Park », a-t-il déclaré.
Une disparition troublante et une réalité glaçante
Étrangement, lors du traditionnel « Take Me Out To The Ball Game » en milieu de septième manche, Vinny s’est levé. Il a simplement dit à l’auteur : « Je vais revenir », avant de disparaître dans les allées. Cette promesse est restée gravée dans les esprits.
Le match s’est poursuivi avec les hymnes populaires du stade. Les spectateurs ont chanté « Sweet Caroline » à la manche suivante. Puis, « I’m Shipping Up To Boston » du groupe Dropkick Murphys a retenti en neuvième manche. Les Red Sox ont finalement gagné sur un coup sûr de Trevor Story, clôturant le match sur une note excitante. Pourtant, Vincent Roxo n’est jamais réapparu.
L’auteur a songé à chercher son nouvel ami sur les réseaux sociaux. L’idée était de le remercier pour cette soirée mémorable. Cependant, une appréhension troublante le retient encore.
« J’aurais peur de tomber sur un avis de décès, remontant au lendemain du premier match de la Série mondiale de 2018, au nom de celui qui est devenu mon ami le temps d’une partie. » Cette pensée glaciale suggère que la rencontre n’était peut-être pas avec un simple fan, mais avec un esprit du passé.
