La diplomatie américaine a récemment annoncé une suspension temporaire de ses visas humanitaires destinés aux Gazaouis. Cette décision fait suite à une enquête interne, déclenchée par les vives critiques d’une influenceuse d’extrême droite. Elle soulève de sérieuses questions sur les critères d’éligibilité et le processus d’attribution de ces autorisations.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- ⚡ Les États-Unis ont suspendu leurs visas humanitaires pour les résidents de Gaza.
- ⚡ Cette mesure fait suite à une dénonciation publique de l’influenceuse d’extrême droite Laura Loomer.
- ⚡ Elle accusait les bénéficiaires d’être liés à des organisations pro-Hamas ou aux Frères musulmans.
- ⚡ Le département d’État américain a ouvert une enquête approfondie sur les procédures d’octroi de ces visas.
Suspension inattendue des visas humanitaires
Le département d’État américain a déclaré samedi la suspension des visas visiteurs pour les personnes en provenance de Gaza. Cette pause intervient pour permettre un examen complet et minutieux. Il s’agit de vérifier le processus et les procédures utilisées récemment. Celles-ci concernent l’octroi d’un nombre limité de visas temporaires, à vocation médicale et humanitaire.
Cette annonce a été faite via le compte X du département. Elle met en lumière une réévaluation des politiques d’immigration. L’objectif est de garantir la sécurité nationale et l’intégrité du système de visas. La situation à Gaza reste complexe. L’accès à ces aides médicales est souvent vital pour les habitants.
La controverse lancée par une influenceuse d’extrême droite
Cette décision du ministère des Affaires étrangères, dirigé par le secrétaire d’État Marco Rubio, découle de messages controversés. Ils proviennent de Laura Loomer, une journaliste et influenceuse très connue. Classée à l’extrême droite, elle est réputée pour ses déclarations parfois racistes ou complotistes.
Laura Loomer a affirmé avoir alerté des parlementaires républicains. Elle dénonçait l’arrivée aux États-Unis de Palestiniens de Gaza. Selon elle, certains travailleraient pour des «organisations islamiques pro-Hamas». Ces groupes seraient affiliés aux Frères musulmans et financés par le Qatar.
Des accusations virulentes
L’influenceuse a spécifiquement ciblé l’association «Heal Palestine». Cette organisation se présente comme facilitant des voyages pour des raisons médicales. Il s’agit de Palestiniens depuis la bande de Gaza vers les États-Unis. Laura Loomer a interpellé directement le bureau du sénateur Tom Cotton. Elle a affirmé que son équipe examinait comment ces Gazaouis avaient pu obtenir leurs visas.
«C’est véritablement inacceptable. Quelqu’un devra être viré du département d’État quand Marco Rubio saura qui a approuvé ces visas», a réclamé Laura Loomer. Elle a également accusé le Qatar, «notre ennemi, pas notre ami», d’avoir «convoyé ces Gazaouis vers les États-Unis via la compagnie Qatar Airways.» Elle a conclu ses propos par une déclaration choc : «Ils inondent littéralement notre pays de jihadistes.»
Un élu de Floride, Randy Fine, a soutenu ces accusations sur X. Il a qualifié la politique de visas d’«inacceptable». Il a promis de «coopérer avec les autorités compétentes» pour chercher leur «expulsion immédiate».
«La sécurité de notre nation ne peut être compromise. Nous devons agir rapidement pour rectifier cette situation inacceptable», a déclaré Randy Fine sur les réseaux sociaux. Il a promis des mesures concrètes et rapides pour la sécurité. Cette position reflète une préoccupation grandissante au sein de certains cercles politiques américains.
Un historique d’influence et de pressions politiques
L’influence de Laura Loomer n’est pas nouvelle sur la scène politique américaine. Fin juillet, ses dénonciations avaient déjà eu des conséquences significatives. Le Pentagone avait annulé l’embauche d’une haute fonctionnaire. Celle-ci devait devenir professeure à l’école militaire de West Point. Ce précédent montre le poids de ses interventions.
En avril, son influence avait touché des figures encore plus élevées. Le directeur de l’agence de renseignement NSA, Timothy Haugh, et son adjointe, Wendy Noble, avaient été limogés. Officiellement, la raison était la «déloyauté» envers l’administration de Donald Trump. Ces événements passés soulignent la capacité de l’influenceuse à provoquer des répercussions majeures au sein de l’appareil d’État américain.
