Le débat ultime sur les ondes de LCN a mis en lumière les divergences entre les principaux candidats d’Arthabaska. Le péquiste Alex Boissonneault a été la cible de critiques acerbes, notamment sur la question de la souveraineté. Cet événement a dominé les discussions électorales.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- 🗳️ Les candidats d’Arthabaska s’accordent : la souveraineté n’est pas une priorité pour les électeurs.
- 🚨 Le péquiste Alex Boissonneault a été mis en difficulté sur la question d’un référendum en premier mandat.
- 🗣️ Le chef conservateur Éric Duhaime a accusé le PQ de cacher son « obsession référendaire ».
- 🌐 Les autres partis ont souligné des enjeux locaux et économiques, reléguant la souveraineté au second plan.
Le péquiste alex boissonneault sur la défensive
Lors d’un débat crucial diffusé sur LCN, le candidat péquiste Alex Boissonneault a rencontré des difficultés. Dès le début, il a fait un faux départ, se présentant initialement sous une autre bannière. Il a attribué cette erreur à un problème de retour de son. Cet incident a mis le ton pour un échange tendu.
L’animateur Philippe-Vincent Foisy l’a interpellé sur la tenue d’un référendum en cas de premier mandat péquiste. M. Boissonneault a affirmé que le Parti Québécois a « toujours assumé cette proposition ». Il a ensuite mentionné la future présentation d’un livre bleu pour clarifier les enjeux de la souveraineté. Ces réponses n’ont pas calmé les esprits.
Une souveraineté reléguée au second plan
Le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime, a vivement attaqué Alex Boissonneault. Il l’a accusé de tenter de dissimuler « l’obsession référendaire » de Paul St-Pierre Plamondon durant la campagne. Cette joute verbale a accentué la pression sur le candidat péquiste.
« Vous allez dire à votre chef de ne pas faire le référendum pendant le premier mandat », a lancé M. Duhaime. Il insistait sur la supposée intention du PQ de mettre de côté cette promesse.
M. Boissonneault a concédé qu’il y a « une discussion à avoir sur le référendum, sur la souveraineté ». Toutefois, il a rapidement réorienté le débat. Il a insisté sur la nécessité de choisir un « bon député » pour représenter les citoyens à l’Assemblée nationale. Pour lui, c’était la priorité actuelle.
« Si on n’en parle pas constamment comme ça, c’est parce que les gens comprennent bien que dans cette élection partielle, il est question de choisir d’abord un bon député en qui on a confiance pour les représenter à l’Assemblée nationale », a-t-il précisé.
L’avis des autres partis
Les autres principaux candidats ont confirmé la faible importance de la souveraineté pour les électeurs. Chantale Marchand, la candidate libérale, a témoigné de son expérience. Elle a affirmé que personne ne lui a « parlé de souveraineté » durant son porte-à-porte. Cette observation reflète bien le climat actuel.
La solidaire Pascale Fortin a partagé cet avis. Elle a souligné que l’objectif principal est de parler « pour la région d’Arthabaska ». Le candidat de la Coalition Avenir Québec, Keven Brasseur, a mis en avant d’autres préoccupations. Il a mentionné la guerre commerciale avec les États-Unis comme un enjeu majeur. Les électeurs préfèrent un « gouvernement fort » et ne veulent « pas de référendum dans ce contexte-là », a-t-il rapporté. Il a également vanté les efforts de François Legault avec les autres provinces canadiennes.
Contexte électoral à arthabaska
Les électeurs d’Arthabaska sont appelés aux urnes le lundi 11 août pour cette élection partielle. La circonscription, située dans le Centre-du-Québec, inclut des municipalités comme Victoriaville, Princeville et Plessisville. Elle est vacante depuis la démission du député caquiste Éric Lefebvre. Celui-ci a fait le saut au fédéral.
Il est à noter que plus du quart des électeurs a déjà exprimé son choix. Cela s’est fait lors du vote par anticipation le week-end dernier. Ce fort taux de participation anticipée témoigne de l’intérêt local pour cette élection. Mais la souveraineté n’est clairement pas leur souci numéro un.
