Le Québec plonge à nouveau dans une vague de chaleur intense. Les températures estivales dépassent largement les moyennes saisonnières, transformant l’été actuel en l’un des plus chauds jamais enregistrés. Les journées au-dessus de 30 degrés s’accumulent de manière inédite.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- 🌡️ Le Québec enregistre déjà 15 jours au-dessus de 30 degrés, bien au-delà de la moyenne estivale habituelle de 8 ou 9 jours.
- 🥵 L’humidex pourrait faire ressentir des températures proches de 40 degrés dans plusieurs régions de la province.
- 🗺️ Un vaste territoire, incluant le sud du Québec et plusieurs régions nordiques, est sous avertissement de chaleur d’Environnement Canada.
- 📈 Cet été se classe parmi les plus chauds et secs, annonçant potentiellement une tendance future due aux changements climatiques.
Une chaleur tenace dépasse les records saisonniers
La province connaît une période de chaleur persistante. Le nombre de jours où le mercure dépasse les 30 degrés Celsius a déjà atteint quinze. Ce chiffre dépasse significativement la moyenne habituelle pour l’ensemble de la saison estivale. Normalement, le Québec compte environ huit ou neuf journées de cette intensité.
Selon Julien Chartrand, météorologue chez Environnement Canada, les températures actuelles sont en moyenne 2 degrés plus chaudes que la normale. Il anticipe même que le total pourrait grimper à vingt, voire vingt-cinq journées très chaudes d’ici la fin de l’été.
Vaste étendue de territoires sous avertissement
Un avertissement de chaleur, émis par Environnement Canada, touche une grande partie de la province. Ce bulletin est en vigueur depuis samedi dernier. Les zones concernées incluent tout le sud du Québec, ainsi que l’Abitibi-Témiscamingue. La Mauricie, Lanaudière, les Laurentides et le Saguenay-Lac-Saint-Jean sont également impactés. Une portion du Nord-du-Québec est aussi sous surveillance.
Avec le facteur humidex, la sensation de chaleur pourrait être encore plus intense. Certaines localités pourraient ressentir des températures approchant les 40 degrés. Cette combinaison d’humidité et de chaleur rend l’air particulièrement lourd et difficile à supporter pour la population.
« Les températures sont 2 degrés plus chaudes que la normale et on est rendu à 15 jours au-dessus de 30 degrés et ce n’est pas fini », a souligné le météorologue d’Environnement Canada, Julien Chartrand. Ce dernier estime que ce chiffre pourrait atteindre 20, voire 25 journées avant la fin de l’été.
Des nuits suffocantes et un début de semaine brûlant
La semaine a commencé sous le signe d’une chaleur accablante. Le mercure avoisine les 30 degrés depuis la fin de semaine. Le pic de cette vague est prévu pour lundi, où les températures pourraient atteindre 35 degrés Celsius. Les résidents des régions affectées doivent s’attendre à des journées très difficiles.
Les nuits n’offriront pas de répit. La température ne descendra pas en dessous de 22 degrés, notamment dans les îlots de chaleur urbains. Même en banlieue ou dans les secteurs plus éloignés, il faut prévoir des nuits à près de 20 degrés. Cette absence de fraîcheur nocturne rend la récupération difficile.
Environnement Canada prévoit que cette météo persistante se maintiendra jusqu’à mercredi après-midi. Par la suite, une légère diminution des températures est attendue. Le mercure devrait alors repasser juste sous la barre des 30 degrés, offrant un léger soulagement.
Un été exceptionnel et ses implications futures
Cet été se démarque par sa sécheresse. Dans la grande région de Montréal, aucune pluie significative de plus d’un millimètre n’est tombée depuis près de trois semaines. Cette absence de précipitations ajoute aux défis posés par la chaleur.
« Et ce qui est notable, c’est aussi le temps sec. Dans le Grand Montréal, ça fait environ trois semaines qu’il n’y a pas eu de pluie de plus d’un millimètre », a précisé M. Chartrand. Des averses et « probablement » des orages sont toutefois prévus pour mercredi, ce qui pourrait apporter un peu de répit.
Bien que ce ne soit pas un événement sans précédent, cet été se classe définitivement parmi les plus chauds enregistrés. Le météorologue rappelle que le Québec doit s’attendre à des étés similaires à l’avenir. Cela est une conséquence directe des changements climatiques globaux. La province devra s’adapter à cette nouvelle réalité météorologique.
