Le Québec fait face à une détérioration alarmante de ses infrastructures. Nos routes sont dans un état lamentable, causant inconfort et dangers pour tous les usagers. Cette situation critique révèle des choix budgétaires discutables. Elle soulève des interrogations profondes sur la gestion des priorités gouvernementales.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- 🛣️ Les routes québécoises sont en très mauvais état, rendant les trajets dangereux pour tous.
- 💰 Le gouvernement investit moins dans la réfection routière, malgré une augmentation des besoins.
- 📉 Ce manque d’investissement crée un déficit d’entretien annuel qui s’aggrave rapidement.
- 🏛️ Des choix budgétaires passés sont remis en question, privilégiant de nouvelles dépenses aux infrastructures de base.
L’état critique des infrastructures routières
Que vous soyez automobiliste, cycliste ou piéton, la dégradation des infrastructures québécoises est palpable. Les rues de la province se trouvent dans un piètre état. Les citoyens en témoignent. Ces routes rendent les déplacements non seulement inconfortables, mais aussi périlleux.
Cette situation découle de décisions financières conscientes. L’absence d’investissements suffisants dans l’entretien des routes est frappante. Cela donne l’impression de vivre dans un territoire en développement. Le problème s’aggrave, compromettant la sécurité des usagers.
Des choix budgétaires contestables
Malgré l’augmentation du nombre de routes et des coûts d’entretien, le gouvernement du Québec réduit ses investissements. Il diminue la réfection des infrastructures existantes. Pour les trois prochaines années, Québec prévoit d’investir 2,2 milliards de dollars en réfection routière. C’était 2,4 milliards auparavant. Pourtant, le réseau est plus étendu.
Cette approche budgétaire est fortement critiquée. On semble privilégier des projets d’envergure, comme de nouveaux liens routiers. Ces projets passent avant l’entretien essentiel du réseau. Cela représente une forme de négligence.
« Bien que légale, cette stratégie est jugée démocratiquement lamentable. Elle témoigne d’une logique contestable. »
La logique des comptables en question
Le gouvernement actuel, présenté comme une coalition d’avenir, avait promis une gestion responsable. Pourtant, la réalité semble tout autre. Chaque année, les autorités choisissent de dissimuler la dépréciation des infrastructures. Cette tactique est perçue comme plus facile que de garantir des services adéquats à la population. Cela se traduit par l’embauche de 10 000 nouveaux fonctionnaires. On observe aussi la présence de sociétés d’État omniprésentes. Des « mandarins-millionnaires » justifient des investissements discutables.
Cette logique de comptables a des conséquences à long terme. Elle peut prendre plus d’une décennie à rattraper. La situation du Québec est souvent comparée à un vieil immeuble sans fonds de prévoyance.
« Le Québec est comparable à un vieil immeuble sans fonds de prévoyance. Tout finit par céder en même temps. »
Un déficit croissant et l’urgence d’agir
Le déficit d’entretien annuel était déjà jugé catastrophique. En coupant l’équivalent de 200 millions de dollars par an d’ici 2028, la situation s’aggrave. Le Québec accumulera plus de 600 millions de dollars de déficit additionnel en seulement trois ans. Cette décision semble ignorer les besoins pressants. Elle met en péril la durabilité du réseau routier québécois.
Revenir aux priorités fondamentales
L’entretien des infrastructures fait partie des missions fondamentales de l’État. Au lieu d’investir de façon éparse, l’attention devrait être recentrée, loin des nouveaux programmes ou embauches massives de fonctionnaires. Le Québec aurait pu avoir les plus belles routes du monde avec une meilleure allocation des fonds.
Choisir, c’est renoncer. Le gouvernement de la CAQ n’a pas montré une grande aptitude à la renonciation. Il lui reste une année avant la fin de son mandat. L’espoir est qu’il cesse de chercher à plaire à tous. Il devrait éviter les dépenses inutiles. Finir par léguer un champ de ruines serait un héritage lourd. Des choix clairs et des priorités définies s’imposent.
