Alors que la campagne électorale bat son plein dans la circonscription d’Arthabaska—L’Érable, la voix d’un ancien élu résonne avec force. Jacques Baril, député de longue date, exprime une profonde inquiétude. Selon lui, le choix des électeurs aura des répercussions directes sur la réputation de la région.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- 🗣️ Jacques Baril, ancien député, met en garde contre l’élection d’Éric Duhaime dans Arthabaska—L’Érable.
- 💬 Des propos controversés tenus par M. Duhaime, notamment sur les aînés, les agriculteurs et les agressions sexuelles, sont soulevés.
- 📻 Son style d’animateur-polémiste est jugé simpliste, réduisant les enjeux à des slogans accrocheurs.
- ✨ L’ancien élu estime que la réputation de la région est en jeu et appelle à choisir un représentant sérieux.
L’héritage d’un ancien élu
Jacques Baril, figure bien connue en politique québécoise, s’est adressé aux citoyens d’Arthabaska—L’Érable. Ayant représenté la région à l’Assemblée nationale pendant 23 ans, entre 1976 et 2003, il estime légitime de partager son point de vue. Son message est clair : la candidature d’Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec, représente un risque.
M. Baril souligne que les habitants de la région sont reconnus pour leur amabilité et leur respect mutuel. Il oppose cette image à celle de M. Duhaime, dont les déclarations passées auraient souvent été perçues différemment. Un élu, selon lui, doit assumer pleinement ses pensées et non les renier.
Des propos controversés sous la loupe
L’ancien député ne mâche pas ses mots concernant des déclarations passées d’Éric Duhaime. Il insiste sur le fait que le temps ne peut effacer la portée de ces propos. Ceux-ci, qu’ils soient personnels ou non, doivent être expliqués par tout candidat désirant représenter une circonscription.
La valeur de la vie et le droit de vote
Parmi les exemples cités, M. Baril rappelle une période où M. Duhaime était animateur de radio. Il aurait suggéré que la vie des personnes âgées aurait moins de valeur que celle des jeunes. De même, il aurait avancé l’idée que les citoyens plus fortunés devraient bénéficier de plus de droits de vote que les moins nantis. Ces propos suscitent des interrogations sur les valeurs qu’un député incarnerait.
La gestion de l’offre et les agriculteurs
« Il a également suggéré que les plus riches aient droit à plus de votes que les plus pauvres. »
Les agriculteurs de la région, un pilier économique d’Arthabaska—L’Érable, ont aussi été la cible de critiques. Éric Duhaime les aurait qualifiés de « producteurs gras dur du système ». Il aurait aussi remis en question la gestion de l’offre, la décrivant comme un « cartel ». Dans la même entrevue, M. Duhaime aurait d’ailleurs longuement louangé Donald Trump. Il aurait même assuré comprendre les gestes politiques de l’ancien président américain.
Commentaires sur les agressions sexuelles
Un autre exemple soulevé concerne une entrevue où M. Duhaime aurait fait une comparaison choquante. Il aurait assimilé une agression sexuelle à un vol de voiture, attribuant le blâme aux femmes pour leur manque de vigilance. Jacques Baril qualifie ces propos d’inacceptables, soulignant qu’ils n’inspirent en aucune façon la confiance nécessaire à un représentant public.
Le style Duhaime, entre polémique et simplification
Selon Jacques Baril, M. Duhaime réduit les électeurs à des préoccupations simplistes. Il mentionne des slogans faisant référence au prix de l’essence. L’ancien député affirme que M. Duhaime a conservé ses réflexes d’animateur-polémiste. Il userait de nombreux raccourcis pour confondre la population et simplifier des débats complexes.
Le débat du 28 juillet dernier, loin de contredire ce constat, l’aurait plutôt renforcé. Tous les faits, aux yeux de M. Baril, sont désormais à la disposition des électeurs. Cette approche, axée sur la polémique, est-elle propice à une représentation sérieuse?
L’enjeu réputationnel pour Arthabaska—L’Érable
Tous les regards sont désormais tournés vers cette circonscription. La question centrale, pour Jacques Baril, est de savoir qui représentera au mieux les valeurs de la région. Il estime qu’Arthabaska—L’Érable mérite un représentant qui veut servir ses citoyens. Ce n’est pas une simple marche pour atteindre l’Assemblée nationale.
« La réputation de notre région est sur la table. Il n’en revient qu’à nous de la préserver. »
Après deux défaites successives de M. Duhaime dans Deux-Montagnes et Chauveau, M. Baril s’interroge. Pourquoi Arthabaska—L’Érable devrait-elle endosser le risque réputationnel associé à cette candidature? La réputation locale est en jeu. Il revient aux électeurs de la préserver en choisissant le candidat le plus apte à la défendre, mentionnant Alex Boissonneault comme une alternative viable.
