Trois hommes accusés de faciliter une activité terroriste dans la région de Québec demeurent derrière les barreaux. La décision, rendue mercredi, maintient la détention de Marc-Aurèle Chabot, Raphaël Lagacé et Simon Angers-Audet. Cette mesure s’applique en attendant les prochaines étapes de leurs procédures judiciaires.
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- ⚖️ Les trois coaccusés dans l’affaire de facilitation d’activité terroriste restent détenus.
- 🚫 Une ordonnance de non-publication protège les preuves et témoignages.
- 👨⚖️ Les accusés sont liés au milieu militaire. Ils sont soupçonnés d’avoir voulu créer une milice antigouvernementale.
- 🗓️ Une prochaine audience est prévue en septembre pour orienter le dossier.
La décision du tribunal
Le juge René de la Sablonnière a tranché. Marc-Aurèle Chabot, Raphaël Lagacé et Simon Angers-Audet ne recouvreront pas leur liberté. Ils devront rester en détention pour la suite des procédures. La lecture de cette décision a duré plus d’une heure.
Les coaccusés n’ont montré aucune expression. La salle d’audience a vu des proches visiblement émus. Certains ont eu du mal à retenir leurs larmes. Un procès pourrait ne pas avoir lieu avant plusieurs mois.
Des accusations sérieuses
Les trois hommes sont accusés de faciliter une activité terroriste. Ils font également face à d’autres chefs d’accusation. Ceux-ci incluent l’entreposage d’armes à feu et la possession de dispositifs prohibés. S’ils sont reconnus coupables de facilitation, ils risquent jusqu’à 14 ans d’emprisonnement.
Marc-Aurèle Chabot et Simon Angers-Audet ont 24 ans. Raphaël Lagacé est âgé de 25 ans. La Couronne fédérale s’opposait fermement à leur libération. Le procureur Me Gabriel Lapierre a justifié cette position. Il a souligné l’importance de maintenir la confiance du public envers l’administration de la justice.
L’enquête sur leur remise en liberté a duré trois jours fin juillet. L’ensemble de la preuve est frappé d’une ordonnance de non-publication. Cette mesure vise à ne pas compromettre un futur jury. Elle garantit ainsi l’équité du processus judiciaire.
Contexte et allégations
La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a rendu publiques les arrestations. C’était le 8 juillet. Depuis, les prévenus sont détenus. Ils sont tous liés de près ou de loin aux Forces armées canadiennes. Certains ont des liens avec le monde militaire.
Dans son communiqué de presse, la police fédérale a formulé de graves soupçons. Elle a affirmé que les accusés auraient tenté de « créer une milice antigouvernementale« . La GRC a qualifié leurs activités présumées d' »extrémisme violent à caractère idéologique« .
Les faits reprochés se seraient déroulés sur une longue période. C’est entre juin 2021 et janvier 2024. Ils auraient eu lieu dans plusieurs régions du Canada. L’acte d’accusation mentionne Québec, Montréal, ainsi que Petawawa et Rolphton, en Ontario. C’est un dossier d’envergure nationale.
Un quatrième individu impliqué
Un quatrième suspect, Matthew Forbes, 33 ans, est aussi lié à l’affaire. Il a été accusé en matière d’armes à feu. Cependant, il n’est pas soupçonné de terrorisme. Matthew Forbes a recouvré sa liberté plus tôt en juillet. Sa libération est assortie de plusieurs conditions strictes. Il doit notamment porter un bracelet GPS en tout temps.
Une audience a été fixée en septembre pour le dossier principal. Cette rencontre aura pour but d’orienter les prochaines étapes judiciaires. Cela permettra de planifier la suite des procédures. Le processus s’annonce long et complexe.
