Les employés de l’hôtel W Montréal ont déclenché une grève surprise, samedi matin à 9 h. C’est le deuxième débrayage en une semaine pour le personnel de cet établissement de luxe. Le Syndicat des travailleurs dénonce vivement la position de l’employeur.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- 🔥 Les employés du W Montréal ont entamé une deuxième grève surprise cette semaine.
- 💰 Ils exigent une augmentation de salaire de 23% sur quatre ans.
- 🤝 Les négociations avec la direction durent depuis six mois sans avancée significative.
- 📝 Cette action vise à faire pression avant un blitz de négociations prévu.
Un deuxième débrayage inattendu
La centaine de salariés de l’hôtel W Montréal ont de nouveau cessé le travail. Ce débrayage surprise a débuté samedi à 9 h. Il survient après une première grève de 24 heures. Celle-ci avait débuté dimanche dernier à 23 h. Le syndicat signale un blocage dans les discussions avec l’employeur. L’établissement est situé dans le Vieux-Montréal.
Cette nouvelle action de grève démontre la détermination des employés. Ils cherchent à obtenir des avancées concrètes. La tension est palpable alors que les négociations stagnent. Les travailleurs espèrent ainsi faire entendre leur voix clairement. Ils veulent une résolution rapide du conflit en cours.
Les revendications salariales au cœur du conflit
Les employés et leur syndicat sont en négociations depuis six mois. Leur principale demande est une augmentation de salaire de 23%. Cette hausse serait échelonnée sur une période de quatre ans. Les travailleurs estiment que leurs salaires actuels ne reflètent pas le caractère luxueux de l’hôtel.
«Nous travaillons dans un hôtel luxueux à plus de 400$ la nuit. On veut nous offrir moins que plusieurs autres hôtels à Montréal. C’est inconcevable», a déclaré Raphaël Gouin-Loubert. Le président du syndicat a partagé ces propos par communiqué. «Nous travaillons fort et avec cœur. Nous avons le droit de recevoir notre part.»
Cette revendication vise à assurer une rémunération équitable. Les employés soulignent leur dévouement quotidien. Ils contribuent directement au succès et à la réputation de l’hôtel. Le coût élevé des chambres renforce leur sentiment d’être sous-payés.
Une stratégie syndicale en vue des négociations
Le Syndicat des travailleurs et travailleuses de l’hôtel W Montréal utilise la grève comme levier. Cette pression est exercée sur la partie patronale. Un «blitz» de négociations est d’ailleurs prévu. Il se tiendra mardi et mercredi prochains. Le syndicat espère que cette action forcera l’employeur à être plus ouvert aux discussions.
Le contexte des négociations hôtelières
D’autres syndicats affiliés à la CSN ont déjà conclu des ententes. Ces accords prévoient des augmentations d’au moins 21% sur quatre ans. C’est ce que confirme Serge Monette, président de la Fédération du commerce–CSN.
«Dans le cadre de la négociation de l’hôtellerie à la CSN, les autres syndicats ont obtenu au moins 21% sur 4 ans. On est loin de cela ici. Les travailleuses et les travailleurs de W Hôtel Montréal veulent la même chose», a affirmé Serge Monette. Ce contexte exerce une pression additionnelle sur la direction du W Montréal.
Les employés du W Montréal veulent bénéficier des mêmes conditions. Ils estiment mériter des salaires comparables. Le syndicat cherche à obtenir une entente juste et équitable. Cette action pourrait influencer les résultats des prochaines rencontres.
