Dans un climat social où la discussion sur les genres est souvent polarisée, la récente prise de position de Maripier Morin fait grand bruit. L’animatrice a courageusement souligné que l’image de l’homme est parfois injustement noircie. Ses propos appellent à une réflexion collective sur la manière dont la société perçoit et traite la gent masculine, loin des clichés réducteurs.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- 🗣️ Maripier Morin ose défendre les hommes, affirmant qu’ils ne sont pas tous des « salauds », un geste peu commun.
- ⚔️ Certains courants féministes semblent alimenter une « guerre des sexes » plutôt qu’une égalité harmonieuse.
- 🍎 L’analogie de la « pomme pourrie » rappelle que les actes isolés ne doivent pas condamner un groupe entier.
- 📚 La publication de livres anti-hommes interroge un double standard éditorial au Québec.
Une voix inattendue pour les hommes
Il est rare d’entendre des personnalités publiques, surtout féminines, prendre la défense des hommes. Maripier Morin a pourtant affirmé, lors d’une entrevue avec Isabelle Perron à QUB, que « l’homme, en général, est devenu l’ennemi à abattre ». Ses propos soulignent une réalité souvent ignorée : les hommes ne vont pas toujours bien. Ils nécessitent une écoute attentive, car leur détresse n’est pas toujours visible.
Cette perspective, pourtant simple et pleine de bon sens, va à contre-courant du discours dominant en 2025. Actuellement, parler des hommes implique souvent de dénoncer l’oppression patriarcale. Cela mène à des amalgames hâtifs entre les actions d’un seul individu et celles de toute une catégorie d’hommes.
La polarisation des sexes : un enjeu actuel
Certains courants du mouvement féministe ont, sans le vouloir, contribué à monter les hommes et les femmes les uns contre les autres. Au lieu de chercher une collaboration égale, nous nous retrouvons parfois dans une véritable guerre des sexes. Cette division nuit à l’objectif commun d’une société plus équitable et sereine.
Maripier Morin a franchi une ligne rouge pour certaines néoféministes en déclarant :
« Je pense qu’il faut arrêter de penser que c’est tous des trous de cul. Il y en a, des hommes, qui font des choses aberrantes et graves, et il faut que ces gens-là payent pour leurs actes. »
Cette affirmation rappelle une vérité fondamentale : une pomme pourrie ne corrompt pas tout le verger. Les fautes individuelles ne doivent pas entacher la réputation de l’ensemble de la gent masculine.
Un paradoxe binaire dans le discours
Il est curieux de constater une contradiction apparente dans certains discours. Les mêmes personnes qui affirment que le sexe n’est pas binaire, soutiennent souvent que le « mâle » rime avec « danger et mensonge ». En revanche, la « femelle » serait synonyme d’innocence et de vérité. Cette vision semble paradoxalement très binaire.
Ce type de généralisation simplifie des réalités complexes. Il enferme les individus dans des catégories rigides, ce qui va à l’encontre de la diversité des expériences humaines.
La haine des hommes : un phénomène éditorial ?
Il y a cinq ans, la néoféministe française Pauline Harmange publiait chez Seuil un livre choc. Son titre, « Moi, les hommes, je les déteste », laissait peu de place à l’interprétation. Elle y écrivait :
« Détester les hommes, en tant que groupe social et souvent en tant qu’individus aussi, m’apporte beaucoup de joie. »
Plus récemment, au Québec, Marie-Sissi Labrèche a publié un nouveau livre chez Québec Amérique. Son titre est « Ne pas aimer les hommes ». Cette tendance éditoriale soulève une question légitime. On se demande si un homme, au Québec, pourrait publier un livre similaire sur les femmes. Un ouvrage intitulé « Ne pas aimer les femmes » aurait-il la moindre chance d’être accepté par une maison d’édition en 2025 ? Le double standard semble évident.
