La commission d’enquête sur SAAQclic reprend ses travaux ce lundi. Tous les regards se tournent vers les ministres Geneviève Guilbault et François Bonnardel. Leurs témoignages très attendus promettent de faire la lumière sur l’implication gouvernementale dans ce fiasco informatique.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- 📍 Les ministres Guilbault et Bonnardel sont attendus pour témoigner devant la commission Gallant.
- 📈 Le projet SAAQclic a coûté 1,1 milliard de dollars, soit 500 millions de plus que prévu.
- 🔎 Plus de cent rencontres ont eu lieu sur le projet entre 2019 et 2025, impliquant de hauts fonctionnaires.
- 🤔 L’opposition estime que le gouvernement était informé des dépassements de coûts depuis longtemps.
Les ministres au banc des témoins
Les audiences de la commission d’enquête sur SAAQclic reprennent avec une intense anticipation. Les ministres Geneviève Guilbault et François Bonnardel sont particulièrement sous les projecteurs. Ils sont convoqués pour témoigner plus tard cette semaine. Mme Guilbault est l’actuelle ministre des Transports depuis 2022. M. Bonnardel a occupé ce poste crucial de 2018 à 2022. Tous deux ont exprimé leur désir de collaborer pleinement. Ils veulent livrer leur version des faits pour faire avancer le dossier.
D’autres anciens ministres sont également attendus en début de semaine. Il s’agit notamment de Laurent Lessard, ministre des Transports de 2016 à 2017. André Fortin, son successeur de 2017 à 2018, témoignera également. Ces auditions visent à comprendre l’évolution du projet sur plusieurs années. Elles tenteront de déterminer l’étendue de la connaissance ministérielle des enjeux.
Des rencontres nombreuses, des coûts exorbitants
Les travaux de la commission reprennent après une révélation majeure. Le Bureau parlementaire, en collaboration avec le Bureau d’enquête, a dévoilé des chiffres édifiants. Plus de cent rencontres se sont tenues entre novembre 2019 et mars 2025. Ces discussions portaient directement sur le projet SAAQclic. De nombreux ministres, sous-ministres et conseillers y ont participé. Des figures clés comme Karl Malenfant, ancien vice-président de la SAAQ, étaient présentes. Caroline Foldes-Busque, architecte du projet, a aussi assisté à ces réunions. Les ministres Guilbault et Bonnardel figuraient également parmi les participants.
Cette information suggère que le gouvernement était au courant des problèmes. L’opposition dénonce une gestion déficiente du projet.
Le projet informatique SAAQclic a engendré des coûts faramineux. Il a finalement coûté 1,1 milliard de dollars aux contribuables québécois. Ce montant représente un dépassement de 500 millions de dollars. Cette somme est largement supérieure aux prévisions initiales. Les partis d’opposition ont rapidement réagi à ces nouvelles données. Ils estiment que le gouvernement était conscient des dépassements de coûts. Cette conscience aurait précédé la mise en œuvre chaotique du système.
L’objectif de la commission
La commission Gallant a pour mandat de faire toute la lumière sur ce dossier. Elle doit examiner les dépassements de coûts massifs et les décisions prises. Les audiences vont se poursuivre jusqu’au 10 octobre prochain. L’objectif est d’identifier les responsabilités. Il s’agit de comprendre comment un tel fiasco a pu survenir. Les citoyens attendent des réponses claires sur la gestion de leurs fonds publics. Le processus promet d’être rigoureux et révélateur.
L’enquête vise à comprendre pourquoi le projet SAAQclic a dérapé. Elle cherche à identifier les responsabilités et à prévenir de futurs échecs similaires.
