Le marché automobile canadien évolue constamment. Pour 2026, Le Guide de l’auto analyse quels modèles domineront et lesquels décevront. Entre véhicules établis et innovations risquées, découvrez les « premiers de classe » et les « cancres » selon les experts de l’industrie.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- ✅ Le Toyota RAV4 hybride est pressenti comme le véhicule le plus vendu au Canada en 2026.
- 📉 Les ventes de voitures électriques pourraient connaître un ralentissement dû aux prix élevés et aux défis d’entretien.
- 🚗 Certaines marques de luxe comme Cadillac et Audi devraient briller, tandis que Jaguar et Infiniti peineront.
- ⚠️ Attention aux mauvais achats, notamment certains VUS électriques récents qui se déprécient très vite.
Les premiers de classe de 2026 : continuité et innovation
L’expert Antoine Joubert du Guide de l’auto anticipe une continuité pour 2026. Les camionnettes comme le Ford F-150, Chevrolet Silverado et GMC Sierra resteront populaires. Le Toyota RAV4 est pressenti comme le véhicule le plus vendu au Canada. Ce VUS répond aux besoins de masse. Sa version 2026, avec sa technologie hybride améliorée, est très attendue. Il fut déjà le VUS le plus vendu mondialement en 2024.
Les paris gagnants du luxe et de l’électrique
Le marché de luxe se restructure. Cadillac performe très bien, et Audi devrait faire bonne figure. Côté électrique, le Lucid Gravity est une carte cachée. Ce VUS promet fiabilité et performance. Son modèle 2025 offre 600 à 800 chevaux et 700 kilomètres d’autonomie. M. Joubert souligne sa technologie impressionnante et son approche différente.
Les cancres de 2026 : prudence et déceptions potentielles
Malgré l’offre croissante, les voitures électriques font face à leur prix élevé. Cela pourrait entraîner une baisse des ventes. Antoine Joubert prévoit un « pas de recul » des consommateurs. Le marché électrique devra se réajuster. Certaines marques de luxe sont aussi en difficulté. Jaguar, Infiniti et Acura peinent à rester compétitives sur un marché féroce.
L’expert Antoine Joubert souligne qu’après une forte poussée gouvernementale pour l’électrique, une remise en question s’opère. Les consommateurs pourraient prendre du recul, ajustant ainsi le marché. Certains se demanderont si ces véhicules leur conviennent vraiment.
Les mauvais investissements à éviter
L’expert met en garde contre les mauvais achats. Les Tesla ont vu leur valeur se déprécier (sociopolitique ou qualité). Le Jeep Wagoneer S est édifiant. Acheté 92 000 $, il se trouve à 60 000 $ chez les concessionnaires. Cela illustre une dépréciation massive.
Des véhicules lancés trop vite, notamment électriques, souffrent de technologies immatures. Les réparations sont complexes, faute de pièces ou d’expertise. Un impact mineur peut rendre le véhicule irréparable. Leur dépréciation rapide de 30 à 40 % en 12-18 mois est financièrement insensée pour le consommateur.
