L’ouragan Erin, bien que rétrogradé, a fait sentir sa présence dans les Caraïbes. Il y apporte des vents violents et de fortes pluies. Les autorités météorologiques mettent en garde contre des crues éclair et des glissements de terrain. La vigilance est de mise pour plusieurs îles de la région.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- ⛈️ L’ouragan Erin, désormais de catégorie 3, se déplace près des Caraïbes.
- 🌬️ Il génère des vents soutenus jusqu’à 205 kilomètres par heure.
- 💧 De fortes pluies, jusqu’à 20 centimètres, menacent des inondations et glissements de terrain.
- 🌡️ Son intensification rapide est liée au réchauffement climatique selon les scientifiques.
L’arrivée d’Erin et son évolution
L’ouragan Erin est descendu à la catégorie 3 aux premières heures de dimanche. Il approche les Caraïbes avec des vents puissants et des précipitations abondantes. Le risque de crues éclair et de glissements de terrain est élevé. Les services météorologiques américains suivent de près la situation. Erin est le premier ouragan de la saison dans l’océan Atlantique. Il s’était brièvement renforcé jusqu’à la catégorie maximale 5 samedi. Cette intensification avait été qualifiée de « catastrophique » par les autorités. Ensuite, la vitesse de ses vents a diminué.
Dimanche à 2h, heure de l’Est, Erin se situait à environ 225 kilomètres au nord de San Juan, à Porto Rico. Ses vents soutenus atteignaient 205 kilomètres par heure. C’est ce qu’a rapporté le Centre américain des ouragans (NHC) basé à Miami. Le cœur de l’ouragan devrait passer à l’est des îles Turques-et-Caïques. Il frôlera également le sud-est des Bahamas dans la nuit de dimanche à lundi. Le NHC prévoit de nouvelles variations de cette tempête.
« Des fluctuations d’intensité sont attendues dans les prochains jours en raison de changements dans la structure interne du système. Erin devient un système plus vaste », a ajouté le Centre américain.
Menaces et avertissements régionaux
Une alerte de tempête tropicale a été émise pour les îles Turques-et-Caïques. Les îles Vierges, Porto Rico et le sud-est des Bahamas sont invités à surveiller l’évolution d’Erin. L’ouragan pourrait déverser jusqu’à 20 centimètres de pluie sur certaines zones isolées. Le NHC met en garde contre des inondations importantes. Des glissements de terrain ou des coulées de boue sont aussi à craindre. Les habitants des zones à risque doivent rester très vigilants.
Les houles générées par Erin affecteront de nombreuses îles. Elles toucheront le nord des Petites Antilles, les îles Vierges et Porto Rico. L’île d’Hispaniola, partagée par Haïti et la République dominicaine, sera aussi concernée. Les îles Turques-et-Caïques verront aussi ces fortes houles. Elles s’étendront ensuite en début de semaine aux Bahamas et aux Bermudes. La côte est et sud-est des États-Unis sera aussi impactée. Ces houles provoqueront des vagues et des courants particulièrement dangereux.
Si Erin devrait rester assez loin des côtes américaines, il pourrait néanmoins entraîner d’importantes vagues et une érosion côtière, notamment en Caroline du Nord, dans le sud-est des États-Unis.
Un phénomène lié aux changements climatiques
L’ouragan Erin a atteint son niveau maximal en un peu plus de 24 heures. Il était classé en catégorie 1 avant cette intensification rapide. Les scientifiques associent de plus en plus ce phénomène au réchauffement climatique. La saison des ouragans s’étend de début juin à fin novembre. Elle devrait être plus intense que la normale cette année. C’est ce qu’indiquent les prévisions des autorités météorologiques américaines. En 2024, la région a connu plusieurs tempêtes dévastatrices. L’ouragan Hélène, par exemple, a fait plus de 200 morts dans le sud-est des États-Unis.
Le changement climatique réchauffe les mers. Cela rend plus probable l’intensification rapide des tempêtes. Il augmente aussi le risque de phénomènes plus puissants. Les chercheurs soulignent cette corrélation. La fréquence et la force des ouragans pourraient continuer d’augmenter. Cela rend la préparation aux aléas climatiques encore plus cruciale pour les communautés côtières.
