Le chanteur Martin Giroux, pilier du spectacle «Pub Royal», se remémore avec émotion le choc ressenti par l’équipe. Le décès de Karl Tremblay, survenu le 15 novembre 2023, une semaine avant la grande première, a profondément bouleversé la troupe. Cette tragédie a paradoxalement soudé l’ensemble des artistes, transformant l’expérience collective en un hommage vibrant et inoubliable.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- 💥 Le décès de Karl Tremblay a frappé l’équipe de «Pub Royal» une semaine avant la première.
- 🤝 L’événement a soudé les artistes, créant un lien profond durant les répétitions difficiles.
- 😭 La chanson «La fin du show» est devenue un moment d’émotion intense pour l’équipe et le public.
- 🏆 Pour Martin Giroux, ce rôle est le plus significatif de sa carrière, le connectant à l’histoire des Cowboys Fringants.
L’onde de choc avant la première
Martin Giroux, qui incarne Johnny Flash dans la comédie musicale, se souvient très précisément du moment. Il venait de quitter les répétitions quand la terrible nouvelle est tombée. Le 15 novembre 2023, la production l’a informé du décès de Karl Tremblay. Cette annonce fut une véritable bombe pour toute l’équipe.
Malgré l’absence de lien personnel avec Karl Tremblay, l’artiste a ressenti une douleur profonde. Pour Giroux, «c’est comme si notre meilleur ami était mort». Ce sentiment partagé a créé une atmosphère lourde avant le lancement de ce spectacle à succès, vu par 175 000 spectateurs en 125 représentations.
La résilience collective face au deuil
Dès le lendemain, l’équipe de «Pub Royal» était de retour en répétition. La première à Québec approchait à grands pas. Ce fut une journée d’une grande difficulté, mais elle a renforcé les liens entre les membres de la troupe. L’union du groupe est devenue une source de soutien mutuel.
Martin Giroux, devant interpréter la poignante chanson «La fin du show», a rencontré un blocage émotionnel. Il lui fut impossible de la chanter lors de cette répétition si particulière. La chanson, qui évoque en quelque sorte le départ imminent de Karl, prenait alors une dimension déchirante.
«C’était très difficile, mais on était tous en gang là-dedans. Disons que ce n’était pas la journée la plus ensoleillée de nos répétitions. Mais ç’a été quand même un moment qui nous a vraiment rapprochés. Il ne fallait pas se lâcher. Il fallait se tenir la main all the way.»
L’intensité de la première et le lien avec le public
Quelques jours plus tard, lors de la première à Québec, l’émotion était palpable. Martin Giroux décrit ce moment comme «très intense» et rempli d’une profonde émotion. Ce fut un instant de grâce, un souvenir marquant pour tous ceux présents.
Même après 125 interprétations de «La fin du show», la connexion avec le public demeure aussi forte. Les gens se souviennent de Karl Tremblay en écoutant la chanson. Les spectateurs sont souvent vus avec des larmes et des sourires mêlés, témoignant d’un grand mélange d’émotions.
La genèse d’une chanson emblématique
Ironiquement, cette chanson si émotive n’était pas prévue au début de la production. Martin Giroux a appris l’écriture de cette nouvelle pièce par Jean-François Pauzé au fil des semaines. Il l’a découverte sur une simple démo guitare.
Dès la première écoute, l’équipe a pressenti son immense potentiel. Ils la considéraient comme un futur grand succès, comparable au «Blues du businessman». C’était une chanson puissante, destinée à marquer les esprits.
«On savait que c’était pour être une grande chanson.»
Ce n’est qu’en avril 2024, avec la sortie de l’album «Pub Royal» des Cowboys Fringants, que Martin a enfin entendu la version de Karl. L’écoute de la chanson, un matin en voiture avec sa fille, fut un moment d’une grande charge émotive. La radio l’avait jouée en primeur, provoquant un retard à l’école pour sa fille. Martin Giroux parle avec des frissons de la force de Karl, qui a enregistré ce morceau quelques semaines avant son décès, chantant son propre destin.
Un rôle marquant pour Martin Giroux
Martin Giroux a participé à de nombreuses grandes productions par le passé. On compte parmi elles «Notre-Dame-de-Paris» et «Dracula, entre l’amour et la mort». Cependant, il affirme sans hésitation que «Pub Royal» est le projet le plus important de sa carrière. Dès qu’il a intégré la production, il a ressenti l’ampleur et l’intensité de ce qui l’attendait.
Être sur scène et faire partie, même modestement, de l’histoire des Cowboys Fringants est pour lui une immense source de fierté. Le spectacle «Pub Royal» continuera d’être présenté au Théâtre Maisonneuve de Montréal. Les prochaines dates sont du 6 au 16 août et du 3 au 21 décembre.
