Alors que la situation des otages enchaîne les rebondissements dramatiques, Tamar Eshet, la cousine d’Evyatar David, séquestré par le Hamas, s’exprime avec force. Elle met en garde contre les dangers de toute forme de complaisance envers le groupe terroriste. Ses paroles résonnent comme un cri d’alarme face à la souffrance des captifs et aux conséquences des décisions politiques.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- 👤 La cousine d’Evyatar David, Tamar Eshet, dénonce l’état d’épuisement extrême de son parent, vu dans une vidéo du Hamas.
- 💻 Elle affirme que les déclarations politiques récentes de leaders mondiaux ont pu encourager le Hamas à durcir sa position sur les otages.
- 🤓 Eshet souligne la nature violente du Hamas, qui prive également sa propre population de ressources essentielles.
- 💜 La famille tire un parallèle poignant avec la Shoah, appelant à l’action internationale pour éviter un nouveau « plus jamais ça ».
L’appel désespéré d’une famille
Tamar Eshet, dont le cousin Evyatar David est détenu par le Hamas, partage sa profonde douleur. Elle évoque une récente vidéo choquante. On y voit Evyatar, forcé de creuser sa propre fosse. Pour Tamar, ces images rappellent douloureusement des époques sombres, et le serment « plus jamais ça ».
Evyatar David, âgé de 22 ans, était barista. Il rêvait de devenir producteur de musique. Le 7 octobre 2023, il participait au festival de musique Nova. Il a été enlevé avec son ami d’enfance, Guy Dalal. C’était lors de l’attaque meurtrière du Hamas. Cette attaque a fait 1 200 victimes et a mené à la capture de 251 otages.
Un otage réduit à l’état de squelette
La vidéo diffusée par le Hamas a révélé l’état de santé alarmant d’Evyatar. Il apparaît émacié et manifestement affamé. Dans la séquence, il marque un calendrier rudimentaire. Cela indique les jours où il a pu manger ou non. La famille est horrifiée de le voir ainsi. Elle craint pour sa survie.
« C’est effrayant, car dans cet état, nous ne savons vraiment pas combien de temps il peut encore survivre, » confie Tamar Eshet. « Nous voyons la maltraitance, la torture, la famine. Et ils le font avec un cynisme effroyable. »
Malgré les tentatives du Hamas de montrer une population gazéenne affamée, Tamar Eshet n’est pas dupe. Elle note la main d’un terroriste bien nourri. Elle est visible dans la vidéo. Elle lui tend une boîte de lentilles. Cela prouve, selon elle, le contraste frappant avec l’état d’Evyatar.
Des décisions politiques aux conséquences dévastatrices
Selon Tamar Eshet, la diffusion de cette vidéo intervient après des déclarations politiques cruciales. Le Premier ministre canadien Mark Carney, son homologue britannique Keir Starmer, et le Président français Emmanuel Macron ont évoqué la reconnaissance d’un État palestinien. Cette annonce, selon Eshet, aurait encouragé le Hamas. Le groupe terroriste aurait ensuite renoncé à un accord sur les otages.
« Quand vous donnez au Hamas du pouvoir, quand vous récompensez leurs actions, vous les laissez affamer les otages, » déclare Eshet lors d’un entretien avec le National Post. « Ils se disent : ‘Nous obtiendrons de toute façon ce que nous voulons’. »
Sur les 251 otages initiaux, 49 sont toujours détenus. Seulement une vingtaine seraient encore en vie. Cette situation alarmante rend l’urgence des négociations plus palpable que jamais.
Hamas : une organisation qui se nourrit de la terreur
Tamar Eshet insiste sur la vraie nature du Hamas. Ce n’est pas, dit-elle, une organisation luttant pour le peuple palestinien. Elle soutient qu’ils affament leurs propres concitoyens. Ils leur volent la nourriture, tout comme ils affament Evyatar. « Ils se fichent d’eux, » affirme Eshet. Elle décrit le groupe comme un « prix au terrorisme« .
La mère d’Evyatar refuse de regarder les dernières vidéos. Elle craint de s’effondrer. Elle doit rester forte pour ses autres enfants. La famille se sent impuissante. Ils sont témoins de l’abus et de la torture. Le Hamas utilise cyniquement l’état d’Evyatar pour sa propagande. Ils en sont fiers.
L’écho sombre de l’histoire et l’urgence d’agir
La famille d’Evyatar voit dans son calvaire un écho des horreurs de la Shoah. Leurs arrière-grands-parents ont vécu les camps de concentration. « On nous avait promis que ces images ne reviendraient jamais, » dit Eshet. Pour elle, c’est le moment de dire « plus jamais ça » au monde entier. C’est l’heure d’agir pour stopper cette barbarie.
Le temps est un facteur critique pour les otages. Tamar Eshet souligne qu’ils n’ont peut-être plus que « des jours ou des semaines ». Elle exhorte la communauté internationale à faire pression sur le Hamas. Il faut d’abord garantir des soins décents. Puis, il faut assurer le retour des otages. Pour Eshet, la défaite du Hamas va au-delà du simple aspect militaire. C’est une bataille contre une idéologie. Seul un accord sur les otages semble être un espoir, et il doit intervenir le plus vite possible.
