Oubliez les entraînements intensifs et les postures de yoga complexes. Au Canada comme ailleurs, une nouvelle tendance gagne du terrain pour maintenir la forme physique et mentale : le militantisme. Ce n’est plus seulement une question d’engagement social, mais aussi une méthode efficace pour revitaliser le corps et l’esprit, se positionnant ainsi comme le « nouveau yoga ».
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- 💪 Le militantisme émerge comme une nouvelle pratique de bien-être physique, remplaçant les sports traditionnels.
- 🧠 Au-delà de l’exercice, il offre des bénéfices psychologiques en renforçant l’estime de soi.
- 🌍 Cette fièvre de l’engagement se propage mondialement, attirant diverses générations.
- 🚶♀️ Pour les jeunes, manifester est un moyen efficace de sortir de l’isolement et de s’activer physiquement.
L’activisme, une nouvelle forme de bien-être physique
Alors que la course à pied, le Pilates ou le Zumba étaient rois, une pratique inattendue s’impose : la manifestation citoyenne. Participer à des marches de protestation offre un entraînement complet. Brandir une pancarte permet de muscler les biceps, tandis que marcher sur de longues distances renforce l’endurance cardiovasculaire. Les chaussures de marche robustes, comme des Dr. Martens vendues à environ 180 $, deviennent un équipement essentiel pour ces activités exigeantes.
L’équipement va même au-delà des accessoires traditionnels. Lancer des pots de peinture ou des boules de billard, comme cela a parfois été observé, sollicite une dépense énergétique considérable. Un masque, initialement pour se protéger, symbolise l’intensité d’un « entraînement » qui peut inclure des situations inattendues. Hurler des slogans à pleins poumons améliore également l’oxygénation et libère les tensions, un peu comme une séance de respiration profonde.
Au-delà de l’exercice : les bénéfices psychologiques et sociaux
Certains pourraient voir l’utilisation d’une cause sociale à des fins de mise en forme comme une approche égoïste. Pourtant, l’objectif d’une marche dépasse souvent le simple changement sociétal. Une marche de protestation sert souvent à renforcer l’ego. Elle permet de montrer au monde son alignement avec des valeurs perçues comme vertueuses, tout en pratiquant un exercice physique en groupe.
« Une marche, ça sert à deux choses : renforcer votre ego en montrant à tout le monde que vous êtes cool et vertueux, et pratiquer un exercice physique en groupe. »
Cette dynamique de groupe crée un sentiment d’appartenance et de communauté. Ma belle-sœur, une récente retraitée de la fonction publique, a délaissé la marche rapide pour le militantisme. Cette nouvelle habitude lui a fait rajeunir de près de 10 ans, démontrant les effets bénéfiques sur le bien-être général et l’énergie personnelle.
La fièvre du militantisme prend de l’ampleur
Tel un phénomène viral à l’image de Candy Crush ou Pokemon Go il y a quelques années, la fièvre du militantisme s’est emparée de la planète. L’exemple de ma belle-sœur en est une preuve vivante. Elle réussit à trouver une cause pour s’engager, même lors de ses voyages à Paris, à Rome ou à Madrid, afin de maintenir sa routine d’activité. Ce phénomène dépasse les frontières géographiques, unissant les gens autour d’objectifs communs ou simplement pour bouger ensemble.
« Ce n’est pas seulement une question d’engagement politique, c’est aussi un moyen moderne de se sentir vivant et connecté. »
Jeunesse engagée : un nouveau souffle pour l’activisme
Ce qui rend le militantisme particulièrement remarquable, c’est son attrait pour les jeunes générations. Pour beaucoup de parents, c’est devenu l’unique moyen de les faire sortir de leur chambre. Le militantisme offre aux jeunes une occasion concrète de s’activer physiquement et de s’exprimer. C’est également une composante croissante de l’apprentissage socio-culturel dans certains établissements scolaires, soulignant son importance grandissante dans la société canadienne.
