La qualité de l’air à Montréal et Toronto demeure préoccupante. Les deux grandes villes canadiennes figurent encore parmi les dix métropoles les plus polluées au monde ce lundi. Cette situation est directement liée à la fumée des feux de forêt qui ravagent l’Ouest canadien, affectant la santé publique.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- 🌳 Montréal et Toronto sont toujours dans le top 10 mondial des villes polluées.
- 💨 La fumée des feux de forêt de l’Ouest canadien est la cause principale.
- 📊 Les indices de qualité de l’air (AQI) restent élevés, notamment selon IQAir.
- ☀️ Une amélioration progressive est attendue ce lundi, d’après Environnement Canada.
La persistance d’une mauvaise qualité de l’air
Ce lundi matin, la qualité de l’air dans les grandes villes du Canada atlantique s’est considérablement dégradée. La fumée des incendies qui ravagent l’ouest du pays est à l’origine de cette situation. Montréal et Toronto se classent malheureusement parmi les villes les plus affectées. Cette pollution atmosphérique impacte directement le quotidien des citoyens.
Selon les données actualisées par le site IQAir, un organisme de surveillance de la qualité de l’air mondial, la situation demeure critique. Les résidents sont invités à la prudence. Des recommandations sanitaires sont émises pour limiter l’exposition à cette pollution.
Les chiffres éloquents d’IQAir
Les relevés matinaux de l’indice de qualité de l’air (AQI) sont particulièrement élevés. Vers 7h50, la ville de Toronto affichait un AQI de 157. À la même heure, Montréal enregistrait un indice de 142. Ces chiffres placent les deux métropoles dans une catégorie de pollution élevée. Il est important de noter que des mesures supérieures à 100 sont déjà considérées comme malsaines.
Les positions des villes ont légèrement fluctué au fil des heures. À 8h, Toronto se trouvait au deuxième rang mondial des villes les plus polluées. Montréal occupait alors la cinquième place. Une heure et demie plus tard, à 9h30, Toronto était passée au troisième rang. Montréal avait glissé à la sixième position. Malgré ces légères améliorations, elles restent dans le top 10.
« Les indices de qualité de l’air à Toronto et Montréal ont montré de légères baisses. Cependant, ils demeurent à des niveaux préoccupants. Ces valeurs confirment leur présence continue parmi les villes les plus polluées du monde. »
L’impact des feux de forêt de l’ouest
La cause principale de cette dégradation atmosphérique est bien identifiée. Il s’agit des importantes panaches de fumée provenant des feux de forêt. Ces incendies affectent de vastes régions de l’Ouest canadien depuis plusieurs semaines. Les vents transportent ces particules fines sur de très longues distances. Cette situation crée un brouillard dense et une visibilité réduite.
Cette fumée contient de nombreuses particules nocives pour la santé humaine. Elles peuvent provoquer des problèmes respiratoires et irriter les yeux et la gorge. Les personnes vulnérables sont particulièrement à risque. Celles-ci incluent les enfants, les personnes âgées, et les individus souffrant de maladies pulmonaires.
Prévisions et perspectives d’amélioration
Une lueur d’espoir est néanmoins annoncée pour la journée. Selon un bulletin spécial émis par Environnement Canada, une amélioration est prévue. La visibilité ainsi que la qualité de l’air devraient progressivement s’améliorer. Cette amélioration est attendue au cours de la journée de lundi.
Les autorités continuent de surveiller la situation de près. Elles appellent la population à rester informée via les sources officielles. Il est conseillé de limiter les activités extérieures intenses. Les fenêtres devraient rester fermées pour réduire l’entrée de la fumée à l’intérieur des habitations.
« Environnement Canada prévoit une amélioration progressive de la qualité de l’air et de la visibilité pour ce lundi. Cependant, la prudence reste de mise pour tous. »
