Les officiels du tennis refusent d’annuler le match de la Coupe Davis entre Israël et le Canada. Cette rencontre se tiendra à Halifax, malgré des appels croissants à sa suspension. Les instances maintiennent le cap, insistant sur le rôle non politique du sport. Ce dossier soulève des débats importants sur les liens entre sport et géopolitique.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- 🎾 La Fédération Internationale de Tennis et Tennis Canada maintiennent le match Israël-Canada à Halifax.
- ✍️ Plus de 400 personnalités ont signé une lettre ouverte demandant l’annulation du match.
- ⚖️ Les signataires estiment que le sport doit refléter les questions de justice sociale actuelles.
- 🛡️ Les préoccupations sécuritaires à Halifax sont prises en compte par les organisateurs de l’événement.
Le maintien ferme du calendrier
Les instances dirigeantes du tennis rejettent les demandes d’annulation d’un affrontement crucial. La Fédération Internationale de Tennis (ITF) et Tennis Canada confirment le déroulement du match. Il opposera les équipes d’Israël et du Canada à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Cette rencontre de la Coupe Davis est prévue les 12 et 13 septembre prochains. Elle déterminera quelle nation accédera aux qualifications de la Coupe Davis 2026.
L’ITF a publié un communiqué clarifiant sa position. Elle reconnaît la complexité de la situation géopolitique actuelle. Cependant, Israël n’est pas exclu des événements sportifs internationaux. Le pays n’a pas non plus été suspendu par le Comité International Olympique. La sécurité des joueurs et du personnel reste une priorité absolue.
Les appels à l’annulation et leurs fondements
Une lettre ouverte, signée par plus de 400 universitaires, activistes et athlètes, a initié ce mouvement. Ce document interpelle Sport Canada et Tennis Canada. Il soutient que le sport ne peut plus être dissocié des enjeux internationaux. La lettre met en lumière l’attention mondiale portée aux opérations militaires israéliennes à Gaza.
« C’est un moment important pour Sport Canada et Tennis Canada de promouvoir la justice sociale et de se ranger du bon côté de l’histoire. »
Parmi les signataires figurent des noms reconnus. On compte les journalistes et professeurs de l’Université de la Colombie-Britannique, Naomi Klein et Avi Lewis. Alex Neve, ancien secrétaire général d’Amnistie Internationale Canada, a aussi apposé sa signature. La lettre mentionne les sanctions canadiennes contre des ministres israéliens. Elle allègue également un génocide, accusation niée par Israël et non confirmée par le gouvernement canadien.
Réactions et contre-arguments
La décision de maintenir le match ne fait pas l’unanimité. David Cooper, vice-président du Centre pour Israël et les Affaires juives, a exprimé son désaccord avec les demandes d’annulation. Il qualifie les opposants de « petite bande d’extrémistes« . Il insiste sur la nécessité de protéger l’intégrité du sport international. Selon lui, céder à ces demandes nuirait à la réputation du Canada.
« Céder à leurs demandes entacherait la réputation de notre pays et saperait l’intégrité du sport international. »
Historiquement, l’exclusion sportive a parfois servi de forme de désapprobation internationale. Toutefois, des refus récents de jouer contre des athlètes israéliens ont eu lieu. En juin, une équipe jordanienne de basket-ball des moins de 19 ans a ainsi déclaré forfait. Malgré les appels à interdire Israël des Jeux olympiques de Paris 2024, le CIO a rejeté cette option.
Les enjeux de sécurité à Halifax
L’accueil de l’événement à Halifax suscite des inquiétudes grandissantes. Lors d’une réunion récente, Sue Uteck, membre du comité consultatif des événements spéciaux, a signalé la controverse. Elle a été « inondée » de courriels exprimant des préoccupations. Des mesures de sécurité renforcées et une présence policière accrue sont prévues. Cela vise à assurer la sécurité de tous les participants et spectateurs.
Claudine Ferragut de Tennis Canada décrit la situation comme « plutôt compliquée » au Moyen-Orient. Elle a confirmé qu’un plan de sécurité détaillé est en cours d’élaboration. Les organisateurs travaillent en étroite collaboration avec les autorités locales. Leur objectif est de garantir un événement sûr et sans incident.
