La demi-finale de l’Omnium Banque Nationale à Montréal a réservé son lot de surprises. Elena Rybakina, grande favorite, y a affronté Victoria Mboko. Malgré une confrontation récente à Washington, la championne de Wimbledon a dû faire face à une multitude d’obstacles. Le match s’est avéré bien plus ardu qu’anticipé, marquant un défi de taille.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- 🎾 Elena Rybakina a trouvé sa demi-finale contre Victoria Mboko particulièrement complexe.
- 🗣️ La championne a dû composer avec une foule immensément partisane, parfois même hostile.
- 🔄 Son propre service, un pilier de son jeu, l’a souvent abandonnée aux moments clés.
- ⏱️ Le combat a duré 2 heures et 46 minutes, témoignant de l’intensité et de l’incertitude du match.
Un combat acharné contre Victoria Mboko
Elena Rybakina, douzième mondiale, s’attendait à un match difficile contre Victoria Mboko. Leur précédente rencontre à Washington avait déjà montré la ténacité de la jeune Canadienne. Cependant, cette fois, le défi fut amplifié. Rybakina a dû lutter pendant 2 heures et 46 minutes.
Même après avoir remporté la première manche 6-1, la Kazakhe de 26 ans n’a jamais sous-estimé son adversaire. Elle a souligné que le score initial ne reflétait pas l’intensité réelle du jeu. Mboko a montré une grande capacité d’adaptation, ce qui a rendu chaque point crucial.
« Ça arrive souvent. Certaines joueuses ont besoin de temps pour ajuster leurs coups et pour s’ajuster aux miens. »
Ce match illustre la progression fulgurante de Victoria Mboko sur le circuit. Rybakina l’a reconnu, admettant que la rencontre était extrêmement serrée. Elle aurait pu basculer dans n’importe quelle direction, mais elle a tourné à l’avantage de la jeune Canadienne.
Quand le service devient un défi
Le service est souvent une arme maîtresse pour Elena Rybakina. Pourtant, lors de cette demi-finale, il est devenu une source de frustration. Sa première balle l’a trop souvent abandonnée à des moments cruciaux. Cela l’a contrainte à servir des deuxièmes balles, ce qui affectait sa confiance.
« J’ai l’impression qu’elle a vraiment bien servi dans les moments importants. Et moi, dans les moments importants, j’ai dû y aller avec ma deuxième balle, ce qui ne m’a pas donné particulièrement confiance. »
En face, Victoria Mboko a démontré un service puissant et efficace. Elle a réussi à capitaliser sur les faiblesses de Rybakina dans ce domaine. La Canadienne a su maintenir la pression, rendant la tâche de son adversaire encore plus complexe. Ce duel de services a été un facteur déterminant du match.
L’adversaire inattendu : la foule montréalaise
Au-delà de la performance de Mboko, la foule du Stade IGA s’est avérée être un défi supplémentaire. Le public, immensément partisan, a soutenu la joueuse locale avec une ferveur parfois déconcertante. Des applaudissements ont même retenti lors des erreurs de Rybakina, un comportement qui a surpris la Kazakhe.
Rybakina, championne de Wimbledon en 2022, est habituée aux ambiances intenses. Cependant, elle a ressenti cette hostilité particulière dès le début du match. L’énergie du public, bien que compréhensible pour la locale, a été un facteur additionnel de pression. Elle l’a perçue dès sa première partie au service et entre ses services.
L’engouement pour cette demi-finale était palpable, le central affichant salle comble. La victoire de Mboko a d’ailleurs provoqué une file d’attente virtuelle sur Ticketmaster pour la finale. Cet enthousiasme local a sans doute pesé sur l’expérience de la joueuse kazakhe, ajoutant une couche de difficulté à son combat sur le court.
