Lors de la finale de l’Omnium Banque Nationale à Montréal, l’attitude de Naomi Osaka a suscité des interrogations. Visiblement ébranlée après sa défaite contre Victoria Mboko, la championne japonaise a omis de féliciter la jeune Canadienne dans son discours de remerciements, un détail rapidement clarifié par la WTA.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- 🎾 Naomi Osaka a oublié de féliciter Victoria Mboko après sa défaite en finale de l’Omnium Banque Nationale, un oubli qu’elle a rapidement reconnu.
- 🧠 L’ancienne numéro 1 mondiale a montré des signes de fragilité émotionnelle, possiblement liés à son retour après une pause pour sa santé mentale.
- 🗣️ Son discours bref et son refus de rencontrer les médias ont accentué l’impression d’une forte charge émotive.
- 🇨🇦 Malgré sa défaite, ce tournoi à Montréal marque un retour significatif pour Osaka, qui continue sa remontée.
Un oubli remarqué lors de la finale de l’omnium banque nationale
Après sa défaite en finale de l’Omnium Banque Nationale face à la Canadienne Victoria Mboko, Naomi Osaka est apparue très affectée. Son discours de remerciements n’a pas inclus de félicitations pour la gagnante, ce qui n’est pas passé inaperçu. Cependant, la WTA a rapidement transmis une explication de l’ancienne numéro un mondiale.
Osaka a admis l’oubli, expliquant son geste par la tension du moment. Son équipe a relayé ses propos :
« Je pense que Victoria a vraiment bien joué. J’ai complètement oublié de la féliciter. Elle a été vraiment exceptionnelle. »
Cette déclaration vise à rassurer le public. Il semble que ce n’était qu’un simple oubli, loin de toute intention malveillante de la part de la Japonaise. Elle est connue pour sa réserve, s’exprimant souvent d’une voix basse, ce qui rend ses discours parfois difficiles à interpréter.
Une performance en dents de scie et des émotions à fleur de peau
Le match contre Victoria Mboko a été un véritable ascenseur émotionnel pour Naomi Osaka. Elle a pourtant démarré la rencontre en force, remportant la première manche 6-2 en seulement 37 minutes. Mais au fil des sets, la situation a basculé. La multiplication des bris de service a perturbé son jeu, la désorganisant tranquillement.
Immédiatement après le match, Osaka a serré la main de Mboko et s’est dirigée vers le vestiaire, retardant la cérémonie de remise des trophées. De retour sur le court devant les 12 500 spectateurs, son allocution fut brève. Elle a débuté par un « Merci, je suppose » qui, pour les anglophones, est souvent une simple béquille de langage sans arrière-pensée ironique. Elle n’a pas voulu voler la vedette à la jeune Canadienne, bien qu’elle ait ironiquement gagné un rang de plus que Mboko au classement mondial.
« Je ne prendrai pas trop de votre temps. Je veux remercier mon équipe. Merci aux chasseurs de balles, aux organisateurs et à tous les bénévoles. J’espère que vous avez passé une belle soirée. »
Quatre-vingt-dix minutes après la fin du match, la WTA a confirmé qu’Osaka ne rencontrerait pas les médias. La joueuse a toutefois confié au circuit qu’elle était très heureuse d’avoir disputé cette finale, malgré un rapide changement d’émotions.
Le parcours émotionnel de naomi osaka
Le chemin de Naomi Osaka vers cette finale montréalaise a été parsemé d’embûches. Ce tournoi marquait en quelque sorte son grand retour, n’ayant pas remporté de titre majeur depuis les Internationaux d’Australie en 2021. Sa victoire à Saint-Malo ce printemps était dans un tournoi de moindre envergure.
Le retour d’une championne après la maladie
Elle a fait une longue pause du tennis pour se concentrer sur sa santé mentale, ayant souffert d’anxiété et de dépression. De plus, elle est devenue mère il y a deux ans, donnant naissance à sa fille Shai. Ce parcours à Montréal fut donc rempli d’émotions, une semaine et demie très intense. Elle a souvent mentionné avoir retrouvé du plaisir sur les courts.
Signes de fragilité sur le court
Pourtant, la finale a révélé une certaine fragilité persistante. Elle s’est plainte à l’arbitre que les spectateurs parlaient pendant les échanges, ce qui l’a visiblement déboussolée. Victoria Mboko a d’ailleurs brisé son service à quatre reprises dans chacune des deux dernières manches. Osaka a manifesté de nombreux signes de frustration, se cachant la tête sous une serviette ou se bouchant les oreilles pour s’isoler du bruit. En fin de match, elle semblait jouer plus par automatisme que par réelle envie. Son chemin est encore long, et elle mérite toute la compréhension et le respect pour sa persévérance.
