Alors que le conflit de travail entre Air Canada et ses agents de bord s’intensifie, des milliers de voyageurs sont plongés dans l’incertitude. Face à ce chaos logistique, l’absence notable du PDG Michael Rousseau soulève de nombreuses questions. Son silence étonnant préoccupe tant les clients que les observateurs du secteur.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- ✈️ Le conflit de travail chez Air Canada impacte des milliers de voyageurs, créant un chaos et une image négative pour le Canada.
- 🔇 Le PDG Michael Rousseau reste absent et silencieux face à la crise, envoyant des vice-présidents gérer les conférences de presse.
- 💰 Malgré sa rémunération annuelle de 12,5 millions de dollars en 2024, le grand patron évite de répondre publiquement aux questions des Canadiens.
- 📉 L’action d’Air Canada a chuté de 50 dollars à 18 dollars, témoignant d’une confiance mitigée des investisseurs dans la gestion actuelle.
Un conflit qui paralyse le transporteur
La grève des agents de bord d’Air Canada continue de semer la pagaille à travers les aéroports. Des milliers de voyageurs se retrouvent pris au piège, que ce soit à Montréal, Lisbonne ou Cancún. Familles sans assistance et touristes sans réponse font face à des itinéraires bouleversés. Cette situation chaotique nuit gravement à l’image du Canada sur la scène internationale.
Les passagers en détresse se sentent abandonnés et désemparés. Le flou total entourant la reprise des vols ajoute à leur frustration. Air Canada fait face à une crise majeure qui affecte directement des millions de personnes. L’absence d’une communication claire du sommet de l’entreprise est particulièrement critiquée dans ce contexte difficile.
Le silence du PDG Michael Rousseau
Dans une telle crise nationale, on s’attendrait à voir le président d’Air Canada prendre la parole. Pourtant, Michael Rousseau reste invisible. Il n’a pas fait la moindre apparition publique ni communiqué directement avec les clients affectés. Ce silence est d’autant plus frappant que la situation s’aggrave de jour en jour.
La semaine dernière, deux vice-présidents ont été dépêchés en conférence de presse. Leur rôle était d’éteindre un incendie national grandissant. Pendant ce temps, le grand patron d’Air Canada, qui est pourtant grassement payé pour gérer les turbulences, est resté muet. Sa rémunération totale a atteint 12,5 millions de dollars en 2024, un sommet pour l’entreprise.
« En ce moment de crise, le PDG d’Air Canada devrait se tenir debout. Il devrait prendre la parole, parler à ses clients et montrer qu’il tient encore les commandes de cette entreprise nationale. »
Comparaison internationale et passif linguistique
Le comportement de Michael Rousseau tranche avec celui de ses homologues internationaux. Aux États-Unis, Ed Bastian, PDG de Delta Airlines, est omniprésent. Il apparaît sur les plateaux télé et dans les médias, toujours prêt à répondre. De même, Robert Isom d’American Airlines agit de manière similaire. Benjamin Smith d’Air France-KLM multiplie les entrevues et les tribunes publiques.
Au Canada, le « commandant Rousseau » semble s’être enfermé dans son bureau. Depuis le scandale de 2021 concernant sa maîtrise limitée du français, il évite les journalistes canadiens. Il semble que faire face aux questions soit devenu une mission trop risquée pour lui. Cette attitude est perçue comme un manque de respect envers le public francophone et la transparence.
Des questions sur la performance financière d’Air Canada
Air Canada traverse une véritable tempête, bien au-delà du seul conflit de travail. Sa performance financière actuelle soulève de sérieuses interrogations. En 2019, l’action du transporteur valait près de 50 dollars. Elle affichait un rendement spectaculaire avec plus de 3500% de croissance en une décennie. La compagnie était alors un fleuron de la Bourse de Toronto.
Aujourd’hui, le titre stagne autour de 18 dollars. Cette dégringolade illustre la confiance tiède des investisseurs dans le plan de vol actuel d’Air Canada. Pendant ce temps, des compagnies aériennes comme United Airlines et Delta ont retrouvé la faveur des marchés. Elles ont même renoué avec leurs sommets d’avant pandémie. La gestion de la crise actuelle par le PDG est un facteur clé dans cette perception.
« Le PDG d’une entreprise nationale, surtout dans un secteur aussi stratégique que l’aviation, doit être présent dans les moments difficiles. Il doit répondre aux questions, expliquer ses choix et respecter ses clients. »
L’absence de Michael Rousseau oblige ses employés à faire face à la colère des passagers. Des familles voient leurs vacances gâchées et leurs projets anéantis. Les contribuables assistent impuissants à la détérioration de l’image du pays à l’international. La question demeure donc : où est le PDG d’Air Canada dans cette crise sans précédent ?
