Le cas de Carter Hart, gardien des Flyers de Philadelphie et l’un des joueurs impliqués dans le procès lié à l’Équipe Canada junior de 2018, suscite de vifs débats. Malgré les interrogations du public, son retour dans la Ligue Nationale de Hockey semble inévitable, soulignant une réalité où la performance prévaut souvent sur d’autres considérations.
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- ✅ L’acquittement légal de Carter Hart ne règle pas les questions d’ordre moral.
- ✅ Des précédents récents dans la LNH montrent une tendance à prioriser la performance sur l’éthique.
- ✅ Le retour de Joel Quenneville et l’épisode du Canadien de Montréal en Russie en sont des exemples clairs.
- ✅ Les dynamiques sociales actuelles, comme l’anti-conformisme, peuvent faciliter le retour des joueurs controversés.
Un acquittement légal ne signifie pas un blanc-seing moral
L’acquittement de Carter Hart et des autres joueurs par la justice ontarienne ne clôt pas le débat. Une juge a souligné qu’un procès criminel n’est pas là pour se prononcer « sur la moralité ou le bien-fondé de la conduite » des accusés. Cela signifie qu’être non coupable d’un crime ne garantit pas une absence totale d’actes immoraux.
Malgré cette nuance, l’idée que Hart rejouera dans la LNH est fortement avancée. Si certains, par principe moral, refuseraient de l’avoir dans leur équipe, la réalité économique des propriétaires de franchises pourrait dicter un choix différent. La recherche de la performance sportive l’emporte souvent sur les considérations éthiques.
Les précédents troublants de la LNH
L’histoire récente de la Ligue Nationale de Hockey offre des exemples clairs où les résultats sportifs ont primé sur des enjeux moraux. Ces situations créent des précédents qui pourraient influencer la réintégration des joueurs impliqués dans le dossier de l’Équipe Canada junior.
Le cas Joel Quenneville, un exemple frappant
Le retour de Joel Quenneville derrière un banc de la LNH est une preuve éloquente. En 2010, alors entraîneur des Blackhawks de Chicago, il était au courant des allégations d’agression sexuelle contre l’entraîneur adjoint Brad Aldrich. Aucune mesure n’a été prise pour éviter une « distraction ». Aldrich a ensuite commis un autre crime ailleurs, étant finalement emprisonné. Quenneville, qui avait initialement nié sa connaissance, dirige les Ducks d’Anaheim la saison prochaine. Ce cas illustre une préférence pour le maintien de la stabilité sportive.
« Un procès criminel n’est pas un tribunal pour se prononcer sur la moralité ou le bien-fondé de la conduite des accusés. »
L’affaire Ivan Demidov et le Canadien de Montréal
Plus récemment, le Canadien de Montréal s’est rendu en Russie pour rencontrer Ivan Demidov. Cette démarche visait à assurer le bon développement du jeune espoir. Cependant, l’oligarque russe rencontré est sanctionné par les États-Unis et le Royaume-Uni en lien avec l’invasion de l’Ukraine. Sur le plan hockey, l’objectif fut atteint. Toutefois, cette décision souleva des questions importantes sur les relations internationales et la moralité de l’opération.
Quand la perception publique façonne les retours
Le phénomène ne se limite pas au monde du hockey. Dans la sphère publique en général, des figures controversées parviennent souvent à maintenir leur influence. On pense à des personnalités politiques ayant fait des déclarations choquantes sur le traitement de la COVID ou les vaccins. Cela suggère qu’une certaine résilience face à la controverse s’installe.
Dans le contexte actuel, une opposition marquée à ce qui est perçu comme du « wokisme » ou du « conformisme » prend de l’ampleur. Pour certains, défendre les cinq accusés est devenu un moyen d’afficher leur division ou leur anticonformisme. Cette dynamique peut créer un environnement plus propice au retour des joueurs impliqués. Il est donc fort probable que Carter Hart et d’autres joueurs finissent par retrouver leur place dans la LNH.
« Car tout semble passer. Tout ce qui peut s’apparenter à du wokisme mange une volée. »
