Un accident tragique survenu samedi à Saint-Luc-de-Bellechasse a coûté la vie à un homme de 29 ans et à trois jeunes enfants. De nouvelles informations troublantes émergent, suggérant que le conducteur aurait effectué des manœuvres dangereuses juste avant de percuter violemment un arbre, ajoutant une dimension encore plus douloureuse à ce drame routier.
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- 🚗 Le conducteur, Guillaume Maheux-Morin (29 ans), aurait fait des dérapages contrôlés avant l’accident.
- 👪 Trois jeunes enfants ont tragiquement perdu la vie aux côtés du conducteur.
- 💨 La vitesse excessive est confirmée par des experts, estimée à plus de 100 km/h.
- 🛇 L’été 2025 se profile comme l’un des plus meurtriers sur les routes québécoises depuis une décennie.
Des manœuvres dangereuses avant la collision
L’enquête sur l’accident fatal de Saint-Luc-de-Bellechasse progresse. Des sources policières ont révélé qu’au moins un témoin aurait vu le véhicule de Guillaume Maheux-Morin effectuer des «dérapages contrôlés». Ces manœuvres auraient eu lieu dans les instants précédant la collision mortelle sur le rang Sainte-Sabine. Des traces de pneus étaient d’ailleurs nettement visibles sur la chaussée non asphaltée.
Le père de l’un des jeunes garçons décédés a partagé son chagrin. Mathieu Bolduc a confié au Journal que son fils Gabriel, âgé de 9 ans, était déjà familier avec les habitudes dangereuses du conducteur. Le véhicule a ensuite percuté de plein fouet un arbre en bordure de la route. Cette section de la route est pourtant une ligne droite, ce qui renforce l’idée de l’imprudence.
Des témoignages accablants et une vitesse excessive
En plus des dérapages, le conducteur de 29 ans aurait roulé à très grande vitesse. Cette information a été obtenue par M. Bolduc. Il a également noté la violence de l’impact en voyant les photos. La limite de vitesse sur ce rang est de 70 km/h. Les images de l’accident sont très frappantes. Le véhicule s’est complètement encastré dans l’arbre. Des débris de la voiture ont été retrouvés éparpillés dans les herbes. Cette observation suggère une force d’impact extrême.
« Ce n’est pas la première fois que mon gars me parle de ça. Il me disait: « Guillaume fait souvent de la drift avec son char » », a déploré Mathieu Bolduc, le père du jeune Gabriel.
La conjointe de Mathieu Bolduc, Mélanie Hains, a exprimé son indignation. Elle a souligné l’injustice de la situation. Elle a insisté sur la responsabilité du conducteur. Transporter des enfants impose une prudence maximale. Le drame a provoqué une onde de choc dans la communauté. Il rappelle la fragilité de la vie humaine.
« Si tu veux t’énerver, fais-le tout seul. Mais pas avec trois enfants dans le char. C’est tellement injuste », a confié Mélanie Hains au Journal.
L’analyse de l’expert en collision
Pierre Bellemare, un ancien reconstitutionniste de la Sûreté du Québec, a examiné les clichés de l’accident. Son analyse est sans équivoque. Il affirme qu’il s’agit d’un grand excès de vitesse. La déformation du véhicule est un indicateur clé. L’éjection du moteur du véhicule confirme cette hypothèse. L’expert estime que le véhicule roulait à au moins 100 km/h. C’est nécessaire pour causer un tel niveau de destruction. La violence de la collision est donc directement liée à la vitesse.
Un bilan routier estival préoccupant
Cet accident s’inscrit dans un contexte routier alarmant. Les vacances de la construction ont été particulièrement meurtrières. La Sûreté du Québec a enregistré au moins 38 décès sur son territoire. L’été 2025 s’annonce déjà sombre. Il est considéré comme l’un des pires en matière de sécurité routière. Ce bilan est préoccupant pour la dernière décennie. Les autorités appellent à la prudence accrue sur les routes. Il est crucial de respecter les limites de vitesse. La distraction au volant doit être évitée.
