Un ancien cheerleader de 49 ans a été condamné à près de cinq ans de prison. Il a agressé, harcelé ou leurré sept victimes, dont certaines étaient ses coéquipières. Yan Lecompte devra réfléchir aux conséquences de ses gestes sur la vie de plusieurs jeunes filles.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- ➡️ Yan Lecompte, un ex-cheerleader, a écopé de près de cinq ans de prison pour des crimes sexuels.
- ➡️ Il a plaidé coupable à 13 chefs d’accusation contre sept victimes différentes.
- ➡️ Ses actes se sont produits entre 2009 et 2023 dans divers milieux, dont le cheerleading et les régates.
- ➡️ Des témoignages poignants de victimes soulignent l’impact dévastateur de ses agissements.
Une lourde sentence pour des actes répétés
Le Campivallensien Yan Lecompte a écopé de quatre ans et neuf mois de pénitencier. Il a plaidé coupable à 13 chefs d’accusation, incluant l’agression sexuelle et le harcèlement. Ses crimes ont visé sept victimes, se déroulant sur une période s’étendant de 2009 à 2023. La première dénonciation en avril 2024 a incité six autres personnes à se manifester.
L’identité des victimes est protégée par une ordonnance de non-publication. Une des plaignantes, aujourd’hui âgée de 24 ans, a exprimé son soulagement. Elle a déclaré avoir dénoncé l’accusé pour protéger de futures victimes. Ses mots témoignent d’une volonté de mettre fin à ce cycle de violence.
Des victimes du monde sportif et au-delà
Yan Lecompte était fortement impliqué dans diverses sphères. Il a notamment exercé ses méfaits au sein de l’équipe de cheerleading Sparks de Valleyfield. Il y occupait le poste d’administrateur principal. Ce club est géré par l’organisation de gymnastique Campi-Agile. Ses fonctions ont été immédiatement révoquées après les accusations.
L’accusé a aussi rencontré des victimes aux Régates de Valleyfield. Il pilotait un bateau lors de cette compétition nautique populaire. Il a commis des attouchements dans sa voiture sur une adolescente. Ces faits se sont déroulés à plusieurs reprises sur neuf mois. Une autre victime de 15 ans a été leurrée pendant cinq mois. Ce sont des exemples parmi les sept victimes.
Le calvaire de la première plaignante
La première plaignante a commencé à subir les agissements de Lecompte dès ses 16 ans. L’accusé entamait des conversations de nature sexuelle avec elle. Il l’a ensuite agressée sexuellement et a exhibé ses parties génitales. Une relation intime a débuté lorsque la victime a atteint sa majorité. L’accusé avait alors 43 ans.
Durant quatre ans, Lecompte a communiqué de manière constante et harcelante. Il insistait fortement pour avoir des relations sexuelles. La victime, en larmes, s’est adressée directement à lui au tribunal. Elle a exprimé sa haine et son dégoût face à ses actions passées.
« Je suis tombée amoureuse de toi sans le savoir. Mais aujourd’hui, je suis capable de te dire que je te déteste et que tu m’écœures. »
D’autres témoignages poignants
Les autres victimes ont aussi livré des témoignages bouleversants. Une jeune femme, leurrée à 15 ans, a exprimé l’impact sur sa perception d’elle-même. Elle pensait que l’attention d’un adulte était la seule façon d’avoir de la valeur. Cela a déformé sa façon de se voir et d’interagir avec les autres.
« J’ai fini par croire que ce genre d’attention, d’un adulte comme lui, était la seule façon d’avoir de la valeur. Ça a déformé ma façon de me voir, de me comprendre, d’interagir avec les autres. »
Les aveux et le remords de l’accusé
L’avocat de Yan Lecompte, Me Alexandre Dubé, a souligné un problème de longue date chez son client. La juge Mylène Grégoire n’a pas mâché ses mots. Elle a affirmé que l’accusé avait été égoïste. Il n’a pensé qu’à sa propre satisfaction et à son plaisir. Ses actions ont eu des conséquences dévastatrices.
En pleurs, Yan Lecompte a présenté des excuses à ses victimes. Il a insisté sur le fait qu’il ne voulait pas faire de mal. Cependant, le mal est fait, et les séquelles sont profondes pour les sept victimes. Il lui reste environ 42 mois à purger, compte tenu de sa détention préventive.
