Un homme a survécu plusieurs jours dans la nature sauvage de la Colombie-Britannique. Il a réussi cet exploit en buvant de l’eau d’étang et en mangeant tout ce qu’il pouvait trouver. Sa détermination et son ingéniosité lui ont permis de tenir malgré des conditions extrêmes, loin de toute civilisation.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- 💧 Andrew Barber a survécu huit jours dans la nature sauvage de la Cariboo après la panne de son camion.
- 🏞️ Il s’est maintenu en vie en buvant de l’eau d’étang et en cherchant de la nourriture.
- 🚁 La GRC l’a localisé grâce à son abri de fortune et un mot « Aide » sur un rocher.
- 🏥 Retrouvé blessé et déshydraté, il est maintenant sorti de l’hôpital et se porte bien.
Une disparition alarmante
Andrew Barber, âgé de 39 ans, a été porté disparu le 31 juillet dernier. Son absence a rapidement inquiété ses proches, déclenchant une recherche intensive. L’homme se trouvait dans une zone reculée et marécageuse de la Cariboo, en Colombie-Britannique. Son camion est tombé en panne, le laissant isolé au milieu de la nature.
Des conditions de survie extrêmes
Pendant près de huit jours, M. Barber a dû faire preuve d’une incroyable résilience. Pour rester en vie, il a bu de l’eau d’étang et consommé tout ce qu’il trouvait. La GRC de Williams Lake a confirmé que l’homme a lutté contre la déshydratation et la faim. La zone, décrite comme « marécageuse » et isolée, rendait la survie particulièrement ardue.
« Le corps humain peut tenir longtemps sans nourriture, mais l’eau est une situation différente », a expliqué le sergent d’état-major Brad McKinnon de la GRC.
Bien que les raisons de sa présence dans cette zone restent floues, son expérience de la vie sauvage a été cruciale. M. Barber a utilisé ses connaissances pour endurer les rudes conditions du désert canadien. Il a notamment construit un abri de fortune pour se protéger des éléments.
Le sauvetage in extremis
Le 8 août, après des jours de recherche, l’espoir a resurgi. Un hélicoptère de la GRC a finalement repéré Andrew Barber près de son abri. Un rocher avec le mot « Aide » écrit dessus a attiré l’attention des secouristes. Cette marque simple mais efficace a permis de localiser l’homme. Il se trouvait sur un chemin forestier après le lac McLeese.
Les officiers de police ont trouvé M. Barber avec une jambe droite blessée et gravement déshydraté. Il a été immédiatement transporté par voie aérienne à l’hôpital Cariboo Memorial de Williams Lake. Depuis, il a été libéré et se remet de cette épreuve. Sa rapide récupération témoigne de sa forte constitution.
Les leçons d’une expérience
Selon le sergent d’état-major Brad McKinnon, Andrew Barber se porte « assez bien ». Cependant, il souligne que l’issue aurait pu être « très différente ». Le manque d’accès à de l’eau potable était le principal danger. La capacité de M. Barber à survivre dans un environnement aussi hostile est remarquable.
« Il est clair qu’il possède une compréhension supérieure à la moyenne de la nature sauvage », a ajouté McKinnon, attribuant cette capacité à la survie de M. Barber.
Cette histoire rappelle l’importance de la préparation et du respect des dangers du milieu naturel. Elle met aussi en lumière le travail acharné des équipes de secours. Sans leur intervention, le destin de M. Barber aurait pu être tragique.
