Un message poignant, rédigé à l’avance, a fait surface après la mort d’un journaliste palestinien à Gaza. Anas Al-Sharif, collaborateur d’Al Jazeera, avait préparé ses dernières paroles, conscient des risques encourus. Il est l’un des cinq reporters dont la vie a été fauchée lors d’une attaque en territoire palestinien. Son témoignage posthume résonne avec force.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- 🗣️ Le journaliste Anas Al-Sharif avait préparé un message testamentaire, publié après sa mort.
- 💔 Son dernier texte exprime sa dévotion à la vérité et sa douleur face aux souffrances.
- 🛡️ L’armée israélienne a qualifié Al-Sharif de «terroriste», l’accusant d’être un chef du Hamas.
- 🎯 Anas Al-Sharif, 28 ans, a été tué lors d’une frappe sur une tente de presse près d’un hôpital.
Le dernier message d’Anas Al-Sharif
Anas Al-Sharif, journaliste palestinien pour Al Jazeera, semblait pressentir sa fin. Il avait rédigé un message en avril dernier, destiné à être publié après son décès. Ce texte glaçant, partagé sur son compte X, commence par une phrase marquante. Il y exprime sa certitude d’être une cible.
Son message posthume, d’une intensité rare, est un testament de son engagement. Le reporter voulait s’assurer que sa voix ne soit pas complètement réduite au silence. Ses mots touchent directement le cœur, révélant une détermination sans faille. Il souhaitait aussi que le monde sache la vérité.
«Si ces paroles vous parviennent, sachez qu’Israël a réussi à me tuer et à faire taire ma voix.»
La perspective du journaliste et son dévouement
Dans ce message, Anas Al-Sharif confie avoir mis toute son énergie pour donner une voix aux enfants palestiniens. Il a décrit la douleur sous toutes ses formes, ayant maintes fois goûté à l’amertume de la perte. Sa détermination à transmettre les faits demeurait inébranlable malgré les épreuves. Il affirmait partager la vérité sans aucune falsification.
Il a ensuite interpellé ceux qu’il considérait comme silencieux face aux massacres. Le journaliste espérait que Dieu soit témoin de l’indifférence de certains. Il a évoqué les corps déchiquetés d’enfants et de femmes, ainsi que le massacre continu. Anas Al-Sharif a conclu son message par un adieu à sa famille, laissant derrière lui sa femme et ses deux jeunes enfants.
La riposte israélienne
L’armée israélienne a confirmé avoir ciblé Anas Al-Sharif ce dimanche. Dans un communiqué sur Telegram, elle a qualifié le journaliste de «terroriste». Selon cette déclaration, il était le chef d’une cellule terroriste au sein de l’organisation Hamas. Les accusations le désignaient comme responsable de la préparation d’attaques de roquettes.
Ces attaques auraient visé des civils israéliens et des troupes israéliennes. Cette qualification met en lumière la dangereuse ambivalence des zones de conflit. Elle soulève de sérieuses questions sur la protection des journalistes. Anas Al-Sharif était pourtant une figure médiatique reconnue parmi les reporters. Il suivait quotidiennement le conflit à Gaza depuis son début.
Anas Al-Sharif «était le chef d’une cellule terroriste au sein de l’organisation terroriste Hamas et était responsable de la préparation d’attaques de roquettes contre des civils israéliens et les troupes [israéliennes]».
Un bilan lourd pour la presse à Gaza
La mort d’Anas Al-Sharif s’inscrit dans un contexte tragique pour les professionnels de l’information. Il était âgé de 28 ans au moment de son décès. Son travail était crucial pour documenter la situation sur le terrain. Le conflit à Gaza a été déclenché en réponse à l’assaut meurtrier perpétré par le Hamas. Cet événement s’est produit le 7 octobre 2023.
Les circonstances du décès
Le journaliste a été tué ce dimanche lorsqu’une tente utilisée par la presse a été touchée. Cette tente était située près de l’entrée principale de l’hôpital al-Chifa. Al Jazeera a confirmé la mort de quatre de ses employés, dont Anas Al-Sharif, lors de cette attaque. Ces événements rappellent les dangers extrêmes auxquels sont exposés les journalistes dans les zones de guerre. Leur rôle est essentiel pour informer le monde des réalités complexes.
