Un automobiliste de Saint-Jérôme a récemment subi une mésaventure coûteuse sur la route 158. Un nid-de-poule a causé des dommages importants à son véhicule. Les réparations se sont élevées à plus de 1100$. Cet incident met en lumière l’état préoccupant de certaines infrastructures routières au Québec. Yann Le Bihan partage son expérience frustrante.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- 🛣️ Un conducteur a déboursé plus de 1100$ après avoir percuté un nid-de-poule sur la route 158.
- 🚗 Son véhicule, une Mazda3 neuve, a subi une crevaison et une jante endommagée.
- 🚨 La route 158 est classée « C » par le gouvernement, indiquant une dégradation modérée et des besoins constants en entretien.
- 📝 Une plainte a été déposée auprès du ministère des Transports; une enquête est en cours pour déterminer la responsabilité.
Un nid-de-poule coûteux sur la route 158
L’incident s’est produit le 10 juillet dernier pour Yann Le Bihan, âgé de 50 ans. Alors qu’il revenait de son travail à Joliette, ce résident de Saint-Jérôme a heurté un nid-de-poule particulièrement profond. Le choc s’est produit sur la route 158, entre la rue Saint-Isidore à Saint-Lin et la rue Jacqueline à Sainte-Sophie. Le conducteur emprunte régulièrement ce chemin.
Le choc a été si violent qu’il a causé une crevaison et a endommagé sérieusement la jante de sa Mazda3 2024. M. Le Bihan s’est rapidement immobilisé. Un voisin secourable lui a offert de l’aide et un endroit sûr pour changer sa roue de secours. Les réparations, effectuées le lendemain, se sont montées à 1100$. Ce montant comprenait l’achat d’une nouvelle jante, un pneu neuf et un réalignement des roues. Le coût d’une jante neuve était de 500$, une option préférée pour gagner du temps.
« Ça a tellement cogné que j’ai lâché un sacre dans l’auto assez fort. Cinq secondes après j’entendais mon rim rouler sur l’asphalte », a raconté Yann Le Bihan, décrivant la force de l’impact subi.
Une route jugée dangereuse et problématique
Yann Le Bihan, un employé du ministère de la Justice, a noté que la route 158 présente des dégradations générales. Il n’avait jamais remarqué ce trou spécifique auparavant. Cependant, l’état de la chaussée est source de préoccupations pour les usagers fréquents. Le nid-de-poule demeure un danger persistant à cet endroit.
Malgré l’incident et la plainte déposée, le trou est toujours présent. M. Le Bihan souligne les risques accrus. La vitesse généralement élevée des véhicules à cet endroit amplifie le danger. La prudence est donc de mise pour les automobilistes qui empruntent ce tronçon de route.
« Mais le trou est toujours là et il est très dangereux, surtout que les gens en général roulent quand même assez vite à cet endroit », a insisté M. Le Bihan, préoccupé par la sécurité.
Le ministère des transports sous la loupe
L’état de la route 158 est d’ailleurs documenté par le gouvernement. Selon l’indice d’état officiel, elle est classée « C ». Cette désignation signifie que l’infrastructure présente un niveau modéré de dégradation. Elle nécessite des travaux de maintien actifs et réguliers. Cela confirme les observations de M. Le Bihan sur la nécessité d’interventions constantes.
Le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) a enregistré treize plaintes. Ces plaintes concernent des nids-de-poule sur ce même tronçon depuis le début de l’année. Maxime Coursol, porte-parole du MTMD, a indiqué des interventions passées. Plusieurs projets de resurfaçage et de sécurisation ont été réalisés depuis 2016. Toutefois, le nombre précis d’interventions pour réparer les nids-de-poule n’est pas disponible. Ces réparations sont effectuées de manière continue et selon les besoins.
Une plainte en cours d’analyse
Suite à cet incident coûteux, le Jérômien a déposé une plainte formelle. Cette démarche a été effectuée auprès du MTMD. Une enquête est actuellement en cours. Elle vise à déterminer la responsabilité du Ministère dans cette situation. Cette enquête établira également si une indemnité est due à M. Le Bihan pour les dommages subis.
