Une manifestation transfrontalière unique a récemment eu lieu à la frontière canado-américaine, en Estrie. Citoyens des deux pays ont formé une chaîne humaine pour dénoncer fermement les politiques controversées de Donald Trump. Cette action symbolique souligne l’urgence de protéger la démocratie et les droits humains.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- 🤝 Une chaîne humaine a uni citoyens canadiens et américains à Frelighsburg.
- 🌍 L’action visait à dénoncer les politiques de Donald Trump et protéger la démocratie.
- 🕊️ Organisée par Mères au front, elle a réuni entre 300 et 400 personnes.
- 🦋 Des papillons ont été relâchés, symbolisant l’amitié et la résistance pacifique.
Une chaîne humaine transfrontalière
Près de la petite ville de Frelighsburg, en Estrie, la frontière canado-américaine est devenue le théâtre d’une démonstration de solidarité. Une dizaine de citoyens, qu’ils soient américains ou canadiens, ont formé une chaîne humaine visible. Cet événement marquant se voulait une franche dénonciation des politiques menées par l’ancien président américain Donald Trump.
Cette initiative symbolique fut orchestrée par l’organisme Mères au front. Elle s’inscrivait dans le cadre plus large de la Journée internationale de l’amitié, célébrée un samedi après-midi. Les participants se sont tenus au milieu d’un champ, entre Frelighsburg au Québec et Berkshire au Vermont. Une simple corde les séparait, symbolisant la frontière.
Voix de la contestation et des principes
Pour Laure Waridel, écosociologue et cofondatrice de Mères au front, l’engagement était clair. Elle a souligné l’interdépendance cruciale entre la protection de l’environnement et la sauvegarde de la démocratie. Selon elle, il est impossible de défendre la nature sans préserver simultanément les droits humains fondamentaux.
« On ne peut pas protéger l’environnement si on ne protège pas notre démocratie, si on ne protège pas les droits humains », a expliqué l’écosociologue et cofondatrice de Mères au front, Laure Waridel.
Michel Kabay, un citoyen possédant la double nationalité canado-américaine, a exprimé une indignation profonde. Sur les ondes de TVA Nouvelles, il a martelé l’idée que le silence est une forme d’acquiescement. Pour lui, demeurer inactif, c’est accepter le fascisme et le racisme.
« Être silencieux et ne pas être actif, c’est d’accepter le fascisme et le racisme. C’est totalement inacceptable », a indiqué Michel Kabay, un citoyen canado-américain.
Un mouvement pacifique et symbolique
L’événement n’était pas seulement une protestation; il était empreint de symbolisme. Des papillons migrateurs ont été délicatement relâchés dans l’air. Ce moment fort a été accompagné par l’interprétation poignante de la chanson « L’Hymne à la beauté du monde ». L’auteure-compositrice-interprète Catherine Major a prêté sa voix à cette mélodie, ajoutant une touche artistique à la mobilisation.
Cette mobilisation a attiré un nombre significatif de personnes. Entre 300 et 400 participants ont ainsi pris part à cette action de terrain. L’atmosphère de la manifestation est restée entièrement pacifique, reflétant une volonté de dialogue et de résistance non-violente.
L’écho d’une amitié élargie
L’initiative de Frelighsburg ne fut pas un cas isolé. Environ une quarantaine d’événements similaires ont eu lieu simultanément. Ces rassemblements étaient également liés à la Journée internationale de l’amitié. Ils se sont déroulés dans diverses localités au Canada, aux États-Unis et au Mexique, soulignant une vague de solidarité continentale face aux enjeux soulevés.
