Une histoire inspirante émerge de Dubaï, celle de Nuts’n Go, une PME québécoise. Sous la direction de sa présidente, Noémie Charest, l’entreprise a réussi l’exploit de s’imposer sur ce marché exigeant. Ses noix de qualité supérieure sont désormais disponibles dans les épiceries et les hôtels de luxe des Émirats.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- 🌰 Nuts’n Go, une PME du Québec, a conquis le marché de Dubaï.
- 💡 La présidente, Noémie Charest, a saisi une opportunité dans les noix haut de gamme.
- ⚔️ L’entreprise a surmonté des défis majeurs dans ce marché très compétitif.
- 🏨 Sa stratégie cible désormais les hôtels de luxe et les ventes en gros volumes.
Une percée inattendue à Dubaï
La présence de Nuts’n Go aux Émirats arabes unis n’est pas le fruit du hasard. Un coup de chance a toutefois joué un rôle. Lors d’une soirée, Noémie Charest, la présidente de l’entreprise, a rencontré le PDG de la chaîne d’alimentation Grandiose, Ghassan Aboud.
« Lors d’une soirée où j’ai été invitée, je suis tombée par hasard sur un PDG d’une chaîne d’alimentation [Grandiose], explique Noémie Charest. En affaires, il faut être qualifié et déterminé, mais il faut aussi un peu de chance. J’étais à la bonne place au bon moment. »
Cette rencontre fortuite a ouvert les portes du marché dubaïote. Les produits Nuts’n Go sont déjà bien établis au Québec. Ils sont distribués dans 220 points de vente.
Des noix d’exception pour un marché exigeant
L’attrait des noix Nuts’n Go à Dubaï est clair. Noémie Charest a identifié un créneau inexploité. « Il n’y avait pas de compétition dans les noix premium comme les nôtres en supermarchés », précise-t-elle.
La qualité des produits est primordiale. Les noix destinées aux Émirats proviennent d’Inde. Ce sont des cachous réputés. « Ce sont les meilleurs cachous au monde. Lorsqu’on les rôtit, ils ne rétrécissent pas parce qu’ils ont seulement 2% d’eau à l’intérieur », ajoute la présidente. Pour le marché québécois, les noix proviennent plutôt du Brésil et du Vietnam.
Les défis d’un marché féroce
Le chemin vers le succès n’a pas été facile. Dubaï est un environnement d’affaires très agressif. Noémie Charest, qui a déménagé là-bas, en témoigne. « Ça ne fonctionne pas comme au Québec, où les gens veulent t’aider et t’encourager », explique-t-elle.
« À Dubaï, il n’y a pas de pitié. C’est une guerre quotidienne de négociations pour t’introduire dans le marché. »
Le coût pour obtenir une place sur les tablettes est très élevé. Cette réalité a poussé l’entrepreneure à ajuster sa stratégie. Elle s’est tournée vers le marché des hôtels de luxe, moins coûteux pour la distribution.
Une stratégie axée sur le luxe et le volume
Face aux défis, Noémie Charest a développé une stratégie astucieuse. Elle a conclu une entente avec la prestigieuse compagnie Jumeirah. Cela permet d’offrir ses produits dans certains de leurs établissements de luxe. Des négociations sont en cours pour une distribution plus large au sein de cette chaîne hôtelière.
Des discussions sont également amorcées avec Emaar. Ce géant est un des plus grands développeurs aux Émirats. Il possède notamment des clubs de golf et des hôtels. « Ma stratégie est d’aller vers les hôtels et les ventes en grosse quantité », souligne Mme Charest. Elle insiste sur le travail acharné pour réussir à Dubaï. « Comme femme, tu dois t’imposer », conclut-elle.
La mode en pause pour une croissance explosive
Avant le succès fulgurant de Nuts’n Go, Noémie Charest avait un autre projet. L’an dernier, elle a lancé une ligne de vêtements haut de gamme. Nommée Estefan, cette marque était également basée à Dubaï. Cependant, la croissance inattendue de son entreprise de noix a nécessité un choix clair.
Elle a décidé de mettre son projet passion sur la glace. « La mode, c’est mon projet de passion, explique-t-elle. L’entente avec Grandiose a pris plus d’ampleur que je le croyais et j’ai dû prendre une décision. Je ne voulais pas faire les coins ronds et j’ai misé sur un secteur plus stable. » Ce choix stratégique souligne son engagement envers Nuts’n Go.
