Une brève accalmie dans le conflit de travail à Air Canada a offert un moment de répit ce dimanche, permettant à des passagers soulagés de regagner l’Aéroport Jean-Lesage de Québec. Cette courte fenêtre d’opportunité a mis fin à des heures d’incertitude pour de nombreux voyageurs éprouvés.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- ✈️ Une courte trêve dans le conflit à Air Canada a permis à quatre vols d’atterrir à Québec dimanche matin.
- 💸 Des passagers ont dû débourser des sommes considérables, jusqu’à 2700 $, pour rentrer chez eux ou atteindre leur destination.
- 🗣️ Des agents de bord ont manifesté devant l’aérogare, soulignant la persistance du conflit malgré le retour au travail.
- 🚫 La reprise de la grève a entraîné l’annulation de onze vols supplémentaires, cinq arrivées et six départs, l’après-midi même.
Un répit inattendu pour des voyageurs épuisés
Ce dimanche matin a marqué une fenêtre inattendue de normalité à l’Aéroport Jean-Lesage. Quatre vols d’Air Canada ont pu se poser, offrant un immense soulagement à leurs passagers. Cette situation s’inscrivait dans le cadre d’une suspension temporaire du mouvement de grève des agents de bord.
La brève pause dans le conflit a été cruciale pour ceux qui étaient bloqués. Toutefois, le syndicat a rapidement annoncé la reprise de la grève, malgré une ordonnance de retour au travail. Cela a transformé ce répit en un simple éclaircie éphémère.
Le lourd fardeau financier des annulations
Pour de nombreux voyageurs, cette incertitude s’est traduite par des coûts imprévus et considérables. Chantal, en provenance de Boston avec son conjoint, a vu son vol initial annulé subitement. Elle a décrit des nuits d’inquiétude.
« On avait passé la semaine à être inquiets à savoir si on aurait ou non un vol », a confié Chantal, qui a dû débourser 2700 $ supplémentaires. Son retour s’est finalement fait via une escale à Montréal.
Le sentiment de frustration était palpable. Elle a ajouté, visiblement exaspérée :
« Je suis contente d’être de retour, je vous le dis ! C’est n’importe quoi !«
Même son de cloche pour Renée-France Blais, venue d’Edmonton pour visiter Québec. Son vol direct a été annulé, la forçant à un détour onéreux.
Elle a dû transiter par Toronto et a payé 600 $ de plus pour son billet. Son autre option aurait été de voler jusqu’à Montréal, puis de prendre le train, une alternative contraignante.
La grève reprend, les perturbations persistent
Pendant que certains atterrissaient, une vingtaine d’agents de bord ont continué de manifester devant l’aérogare. Leur présence soulignait la détermination syndicale, malgré les récentes injonctions.
L’après-midi a rapidement ramené la réalité des perturbations. Air Canada a dû annuler cinq autres arrivées prévues depuis Montréal et Toronto. De plus, six avions n’ont pu décoller de Québec vers ces mêmes destinations. La brève trêve s’est ainsi transformée en une reprise immédiate des annulations, impactant des centaines de passagers supplémentaires.
