Le refuge de la Société protectrice des animaux d’Arthabaska (SPAA) à Victoriaville est à son point de rupture. Débordé par un afflux sans précédent d’animaux abandonnés, l’établissement lance un appel urgent à l’aide. Chats, chiens et même animaux exotiques attendent désespérément un foyer. Leurs petites bêtes ont plus que jamais besoin de votre soutien.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- 🐾 Le refuge SPAA de Victoriaville est en situation de surpopulation extrême.
- 🚨 La directrice générale confirme une liste d’attente pour les abandons d’animaux.
- 🏥 Le refuge vise à construire une salle d’opération pour accélérer les adoptions.
- 💰 Une campagne de sociofinancement est en cours pour atteindre cet objectif vital.
Un refuge à bout de souffle
La Société protectrice des animaux d’Arthabaska (SPAA) à Victoriaville fait face à une crise majeure. Accueillant des milliers d’animaux de 33 municipalités du Centre-du-Québec, l’organisation est saturée. Le téléphone sonne sans arrêt, et les aboiements résonnent dès l’ouverture.
Geneviève Bouffard, la directrice générale, confirme la gravité de la situation. « On ne manque pas d’action ici », déclare-t-elle, un chaton dans les bras. Actuellement, 18 personnes sont sur une liste d’attente pour abandonner leur animal. Chaque recoin de la bâtisse est utilisé pour héberger des bêtes.
« On gère une liste d’attente pour les prises en charge. Présentement, on a 18 personnes qui attendent pour abandonner un animal. » — Geneviève Bouffard, directrice générale de la SPAA.
Certaines cages abritent jusqu’à huit chats. La salle de conférence est devenue une maternité pour chatons. Une employée partage même son bureau avec des lapins. Plusieurs employés hébergent aussi des animaux chez eux, faute de place.
Lors d’une récente visite, le refuge comptait 250 chats et chatons, ainsi que 40 chiens. En une seule semaine, 68 chatons ont été abandonnés. Il n’est pas rare que des gens arrivent avec plusieurs portées à la fois.
« Si les gens adoptaient tous en refuge, on ne serait pas dans cette situation. » — Océanne Euvard, animalière à la SPAA de Victoriaville.
Des solutions pour un avenir meilleur
Pour faire face à cette surpopulation et aux longs délais d’adoption, la SPAA de Victoriaville a un projet ambitieux. Le refuge souhaite ouvrir sa propre salle d’opération. Cette installation permettrait des stérilisations et des soins rapides.
Ceci accélérerait considérablement le processus d’adoption. Sans salle d’opération, les coûts d’exploitation sont plus élevés. L’équipe passe également de nombreuses heures à transporter les animaux chez le vétérinaire. Ce nouveau service serait un gain de temps et d’argent crucial.
Une campagne de financement pour la salle d’opération
Afin de concrétiser ce projet vital, la SPAA a lancé une campagne de sociofinancement. L’objectif est d’amasser 60 000 $. À ce jour, près de 42 000 $ ont déjà été recueillis. Chaque don compte pour aider à réaliser cette infrastructure indispensable.
L’appel à la communauté
La SPAA encourage vivement l’adoption responsable. Le refuge accueille des adoptants de partout au Québec. Un couple de Boisbriand a parcouru plus de 300 kilomètres pour un chaton vu sur Facebook. Leur histoire montre l’engagement de certains. Trois chats ont été adoptés le jour de la visite.
Pour éviter les abandons dans la nature, la SPAA n’exige aucuns frais pour les personnes. Ceci concerne ceux qui apportent un animal trouvé, surtout des chatons. Cette mesure vise à assurer que tous les animaux transitent par le refuge pour être stérilisés. Cela permet de prévenir la formation de colonies sauvages.
