À seulement 18 ans, la jeune Canadienne Victoria Mboko s’affirme comme une nouvelle étoile montante du tennis. Bénéficiant d’une invitation spéciale pour l’Omnium Banque Nationale à Montréal, elle a déjà captivé l’attention. Son parcours est d’autant plus remarquable qu’il est soutenu par une famille où le tennis est une véritable passion, avec trois frères et sœurs également joueurs.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- 🎾 Victoria Mboko est une sensation du tennis canadien de 18 ans, ayant reçu une invitation pour l’Omnium Banque Nationale.
- 👨👩👧👦 Elle vient d’une famille où tous ses frères et sœurs jouent au tennis, lui offrant un soutien inestimable.
- 💖 Son parcours est marqué par l’inspiration de légendes comme Serena Williams et le soutien fervent du public canadien.
- 🗣️ Parler français lui permet de gérer les conférences de presse bilingues, un atout majeur à Montréal.
Une étoile montante du tennis canadien
Née en 2006 en Caroline du Nord, Victoria Mboko est une figure montante du tennis canadien. Ses parents, Cyprien Mboko et Godee Kitadi, ont fui la République démocratique du Congo en 1999. Ils ont déménagé à Toronto quand Victoria était jeune. Elle a obtenu une invitation pour l’Omnium Banque Nationale à Montréal. Cette jeune athlète a vite impressionné. « C’est incroyable d’y penser », a-t-elle déclaré. Elle est « heureuse » de « célébrer » avec les fans canadiens. Son bilinguisme fut un atout. Elle gère aisément les conférences de presse.
L’influence familiale et les défis du passé
Victoria est la cadette d’une famille où le tennis est central. Ses trois aînés sont aussi joueurs. Sa sœur Gracia et son frère aîné Kevin ont joué au niveau universitaire. Leur frère David a cessé la compétition pour des problèmes oculaires. « Je me souviens de les regarder. Je ne voulais pas être exclue », a-t-elle confié à la Women’s Tennis Association. Elle a commencé à jouer à trois ans.
Un souvenir douloureux persiste. « Je n’ai jamais battu aucun d’eux », a-t-elle révélé. « J’ai affronté ma sœur une fois. J’ai perdu 0 et 0. J’étais absolument dévastée. » Ce revers familial reste sujet à taquineries. La cuisine congolaise de sa mère est une source de réconfort. Les beignets, par exemple. « Je pourrais en manger tellement », a-t-elle avoué. C’est un plaisir qu’elle savoure lors de ses retours à la maison.
« Je n’ai jamais battu aucun d’eux. J’ai affronté ma sœur une fois. J’ai perdu 0 et 0. J’étais absolument dévastée. »
Soutien indéfectible et inspirations
Enfant, Victoria Mboko était spectatrice à la Coupe Rogers à Toronto. Elle observait les grandes joueuses. « Je me souviens d’y être allée enfant. Je regardais toutes les grandes joueuses », a-t-elle dit. Elle s’inspirait de Serena et Venus Williams. « Serena était la plus grande », a-t-elle souligné. Aujourd’hui, elle côtoie ces athlètes. « C’est fou comme la vie fonctionne », a-t-elle ajouté.
Elle admire aussi Bianca Andreescu. En 2019, Andreescu a gagné l’Omnium Canadien. Bianca soutient Victoria. « Je soutiens toujours Vicky », a-t-elle dit à la Women’s Tennis Association. « Si elle veut parler, qu’elle me le fasse savoir. » Ce soutien est vital entre athlètes. Le public montréalais a joué un rôle clé. Les fans ont crié « Allez Vicky! ». Nancy Gagnon a trouvé l’ambiance inégalée. Stephan Cromps l’a comparée à un match des Canadiens. Victoria se sent « bénie » par ce soutien.
« Je me souviens d’y être allée enfant. Je regardais toutes les grandes joueuses. C’est fou comme la vie fonctionne. »
Objectif : le sommet du tennis
Malgré un début difficile face à Rybakina, Victoria Mboko a montré sa résilience. Elle a concédé la première manche. Elle s’est dit de rester concentrée. « J’avais cette mentalité au deuxième set », a-t-elle précisé. Cela l’a aidée à surmonter les points difficiles. Elle a remporté les deux sets suivants. Cela s’est produit devant une foule en délire au Stade IGA. Victoria Mboko pourrait devenir la prochaine Canadienne à remporter l’Omnium Canadien. Pour cela, elle affronte Naomi Osaka en finale jeudi soir. Elle s’attend à une « dure bataille ». Le chemin vers le sommet est prometteur.
