Victoria Mboko, la jeune sensation canadienne de 18 ans, a décroché un titre prestigieux à l’Omnium Banque Nationale de Montréal. Ce triomphe dépasse le simple honneur; il marque un tournant, grâce à la qualité exceptionnelle des adversaires qu’elle a vaincues sur son parcours.
⚡ Pas assez de temps ? Un résumé vite fait !
- 🥇 Victoria Mboko a remporté l’Omnium Banque Nationale de Montréal à 18 ans.
- 🎾 Elle a battu quatre championnes de Grand Chelem, dont Coco Gauff, la numéro deux mondiale.
- 📈 Son exploit la place aux côtés de Leylah Fernandez et Eugenie Bouchard comme l’une des rares Canadiennes à vaincre une joueuse aussi bien classée.
- 🔮 Son entraîneuse voit cette victoire comme un tremplin, suggérant que Mboko pourrait désormais viser un titre en Grand Chelem.
Une victoire historique et méritée
Le chemin vers le titre de l’Omnium Banque Nationale n’a pas été facile pour Victoria Mboko. La jeune étoile montante n’a bénéficié d’aucun passe-droit, ni de défaites surprises de rivales mieux classées. Elle a dû s’imposer face à une compétition féroce. En seizièmes de finale, elle a notamment éliminé la favorite du tournoi, l’Américaine Coco Gauff, classée deuxième raquette mondiale.
Cet exploit est d’une grande rareté dans l’histoire du tennis féminin canadien. Avant Mboko, seules Leylah Fernandez et Eugenie Bouchard avaient réussi à vaincre une joueuse aussi haut classée. La performance de Mboko souligne non seulement son talent brut mais aussi sa capacité à briller sous pression.
L’ambition d’une future championne
La victoire de Victoria Mboko a eu un impact retentissant, même auprès de son entourage proche. Noëlle van Lottum, entraîneuse au volet national féminin de Tennis Canada et membre de l’équipe de « Vicky », a souligné l’ampleur de ce succès. «Un WTA 1000, c’est très, très grand. Elle a battu trois filles championnes en Grand Chelem», avait-elle déclaré avant que Mboko n’en ajoute une quatrième, Naomi Osaka, en finale.
La persévérance de Mboko est impressionnante. Son entraîneuse note une qualité essentielle : «Elle trouve toujours les moyens de gagner. C’est top!» Cette victoire à Montréal insuffle une nouvelle confiance.
«Ça lui fait dire: maintenant, pourquoi est-ce que moi, je n’irais pas gagner un titre du Grand Chelem?»
Ce commentaire de Mme van Lottum révèle les nouvelles aspirations d’une joueuse désormais consciente de son potentiel.
Un format qui rappelle les Grands Chelems
L’Omnium Banque Nationale de Montréal, dans son nouveau format pour le tableau féminin, prend des allures de tournoi majeur. Pour soulever le trophée, la Torontoise a dû remporter sept matchs en douze jours. C’est une ronde de plus que les championnes précédentes. Ces dernières disputaient le tournoi sur une période de sept jours.
Ce défi s’aligne désormais sur les exigences d’un Grand Chelem. Dans ces tournois majeurs, sept victoires sont également nécessaires pour le titre. Le calendrier s’étend alors sur douze, treize ou quatorze jours, selon l’événement. Cette similitude renforce l’idée que Victoria Mboko a réussi un véritable exploit, comparable à un « petit Grand Chelem ». Elle grimpera à la 25e place mondiale la semaine prochaine.
Défis et perspectives d’avenir
Malgré ce couronnement éclatant, Victoria Mboko n’est pas encore un « produit fini ». L’équipe devra retourner à la table à dessin pour continuer à faire progresser son jeu. La gestion des attentes sera cruciale. Il faudra surtout qu’elle «demeure en santé», ont mentionné plusieurs membres de son entourage. La jeune carrière de la prodige a été interrompue pendant près de deux ans au total en raison de blessures, dont une sérieuse au genou en 2022.
Néanmoins, Noëlle van Lottum apporte une perspective sage face à ces défis.
«Le danger, il est partout dans la vie. On peut marcher dans la rue et se faire frapper par une voiture.»
Elle souhaite avant tout que sa protégée savoure ce moment historique. L’important est que Victoria Mboko continue d’aimer le tennis et se sente bien dans sa peau. Ce sont les fondations d’une carrière durable et fructueuse.
